Les réactions ne cessent de converger sur la récente décision de l’actuel président ivoirien Alassane Dramane Ouattara. Avec sa déclaration selon laquelle il ne se présentera pas au prochain scrutin d’octobre, Alassane Ouattara a appelé sur lui mille et une bénédictions et félicitations de diverses personnalités. Un autre qui n’a pas voulu passer sous silence à cette occasion est le président de la Nouvelle Convergence citoyenne (NCC), Thomas Noba.

Évidemment ravi par la décision du président Alassane Ouattara de ne pas convoiter un troisième mandat, Thomas Noba a réagit à l’annonce « innatendue ». Se retirer de la course à la présidentielle de 2020 est carrément une surprise de la part de président sortant. Comme également ému au même rang que toute la classe politique, par cette décision non envisagée d’Alassane Dramane Ouattara, la NCC s’est bien exprimée sur la question.

Thomas Noba, le président de la nouvelle convergence citoyenne, une formation politique membre de l’opposition, qui oeuvre dans la lutte pour un renouvellement politique en Côte d’Ivoire, n’est pas non plus resté indifférent face à cette décision « responsable » du chef du RHDP, Rassemblement des houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix.

«Nous NCC, lui rendons un vibrant hommage pour ce courage politique. C’est en effet une décision responsable, sage et un acte fort pour l’avenir de la Côte d’Ivoire»,

a-t-il réagi. Pour Thomas Noba , cette annonce du président Alassane Ouattara devrait interpeller l’ancienne génération notamment Henri Konan Bédié du PDCI et Laurent Gbagbo du FPI, à qui il est souvent prêter des ambitions présidentielles.

«Son refus d’être candidat à cette élection présidentielle devrait interpeller certains hommes politiques du passé »,

a interpellé le président de la NCC. Noba, ajoutant que

«nos prédécesseurs ont fait ce qu’ils avaient à faire, à un moment donné de l’histoire de notre pays. À un moment donné, il faut aussi savoir sortir par la grande porte».

Le leader Thomas Noba et son parti NCC n’ont cependant pas omis de solliciter l’ implication « franche et impartiale » du chef de l’État sortant dans l’organisation et la tenue de la prochaine élection présidentielle afin qu’elle soit « juste, transparente et apaisée ».