Côte d’Ivoire : Pourquoi Moïse Koumoué s’est retiré de la course à la présidence du PDCI ?
Moïse Koumoué a annoncé son retrait de la course à la présidence du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), renforçant ainsi la position de Tidjane Thiam en tant que favori pour l’élection prévue lors du 8ème Congrès extraordinaire électif le 16 décembre 2023. Cette décision vise à garantir l’union au sein du parti dans une période cruciale.
La décision de Moïse Koumoué fait suite à des demandes pressantes de nombreux militants et militantes du PDCI issus de différentes régions de la Côte d’Ivoire. Dans sa déclaration, il a souligné que son retrait de la course ne signifie pas qu’il cesse de travailler activement pour le parti.
« À la demande pressante et insistante de nombreux militants et militantes des différentes structures du Parti et de différentes Régions de la Côte d’Ivoire me demandant de me mettre à la disposition du Parti, j’ai dû accéder à leur requête », explique Moïse Koumoué dans une déclaration.
Expliquant son choix, Moïse Koumoué a déclaré que les candidatures exprimées avaient déjà provoqué des tensions internes au sein du parti. Il a mis en garde contre les conséquences désastreuses de clivages qui pourraient résulter de la victoire de l’une des candidatures, soulignant ainsi l’importance de la cohésion et de l’union en cette période délicate.
Moïse Koumoué a exprimé son engagement continu à soutenir les efforts du parti pour honorer les mémoires de Félix Houphouët-Boigny et de Henri Konan Bédié. Il vise à ramener le parti au pouvoir d’État, avec une jeune génération, à l’issue de l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Membre du Bureau politique et cadre du PDCI, Moïse Koumoué a exprimé sa gratitude envers tous les militants et militantes qui l’ont sollicité et soutenu, reconnaissant l’inestimable contribution de leur appui et dévouement.
Le retrait de Moïse Koumoué laisse ainsi le champ libre à Tidjane Thiam pour briguer la présidence du PDCI. La période préélectorale s’annonce cruciale pour le parti, qui cherche à consolider son unité en vue de futurs défis politiques, notamment les élections présidentielles de 2025.