En Côte d’Ivoire, le blocus mis en place chez Henri Konan Bédié, ancien chef d’État et président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) aurait été levé.

Cela fait quelques jours qu’un blocus mis en place par les forces de l’ordre chez le Président Henri Konan Bédié est toujours maintenu. Mais, selon des informations qui circulent sur des plateformes, le blocus mis en place chez le Président du Conseil National de Transition (CNT), Henri Konan Bédié aurait été levé.

La mise en place de ce blocus ainsi que les arrestations des cadres et militants de l’opposition sont les principales raisons de l’appel à la marche pacifique de ce lundi 9 novembre 2020 dans le pays.

Ces nouvelles manifestations éclatées à travers le pays ont pour but la libération de ces cadres et militants de l’opposition ainsi que la levée des blocus des résidences prises en otage.

Selon une information de Valentin Kouassi, président de la jeunesse urbaine du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPDCI), rendue public et relayée par d’autres plateformes, le blocus chez le Président du Conseil National de Transition, ex chef d’État Henri Konan Bédié aurait été levé.

Pour rappel, suite à l’arrestation de cadres du PDCI-RDA au domicile du président Bédié et la présence de force de l’ordre en ce lieu depuis le 3 novembre 2020, l’Union des femmes du parti démocratique de Côte d’Ivoire urbaine (UFPDCI) condamne et exprime son soutien au président Bédié et aux militants arrêtés.

Les femmes du PDCI par la voix de leur présidente, Sita Coulibaly, ont exigé la levée du blocus devant la résidence du président Bédié. « Chères sœurs, face à autant de mépris, allons-nous rester les bras croisés ? Non! Nous devrons nous lever pour former un bouclier autour de notre président. Je vous exhorte, chères amazones, à nous lever pour exiger la levée du blocus devant la résidence du président Bédié, la libération immédiate de toutes nos sœurs et tous nos frères illégalement détenus par le pouvoir dictatorial RHDP. Demeurons mobilisées déterminées et attentives aux mots d’ordre de notre parti », c’est ce qu’a lancé Sita Coulibaly à ses consœurs.