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Côte-d’Ivoire : Les employés de la Présidence se révoltent



Les employés de la présidence de la république en Côte-d’Ivoire ne sont pas du tout content. Une atmosphère plus qu’électrique règne dans leurs rangs. Un vent de révolte contre la mauvaise foi d’Alassane Ouattara.

On sait tous qu’Alassane Ouattara n’a aucune considération pour sa parole, la parole présidentielle. Henri Konan Bédié, Guillaume Soro, Daniel Kablan Duncan, Marcel Amon-Tanoh, Mabri Toikeusse et bien d’autres peuvent largement en témoigner. Même le personnel travaillant à la Présidence de la République a compris aujourd’hui que cet homme n’est pas digne de confiance et que « c’est un faux type » comme ils le chuchotent. Croire en ses promesses, c’est construire sur du sable. Et c’est de construction, qu’il est question dans ce témoignage.

Avant l’élection présidentielle de 2015, Alassane Ouattara se rend chez son « cher aîné » et grâce à l’Appel de Daoukro, il reçoit le soutien du Président Henri Konan Bédié pour un second mandat.

Aussitôt, il entreprend une longue précampagne électorale camouflée sous le terme de visites officielles dans toutes les régions du pays. Pendant ces tournées harassantes, les travailleurs de la Présidence sont mobilisés et se démènent comme de beaux diables pour que chaque étape soit couronnée de succès.

En octobre 2015, le Président Ouattara gagne l’élection et c’est la joie du second mandat. En janvier 2016, lors de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux du personnel au Président, Alassane Ouattara est très content. Il salue tout le monde, félicite tout le monde et déclare euphorique, qu’il dédie cette victoire à tout le monde surtout aux travailleurs de sa maison. Séance tenante, il leur demande de lui faire des propositions et qu’il est prêt à les aider. Comme un seul homme, tous les travailleurs se mettent à scander : « On veut maison ! On veut maison ! On veut maison ! »

Comme à son habitude, Alassane Ouattara répond que leur doléance est acceptée et de considérer que leurs maisons sont déjà acquises. Les travailleurs sont ivres de bonheur. Ils ont même envie de porter le Président sur leurs têtes ! Pour eux, c’était le plus beau jour de leur vie ! Leur rêve allait enfin se réaliser.

Le Président de la République a même rajouté devant tous, d’aller voir son petit-frère Ibrahim Ouattara (Photocopie), le Directeur financier de la Présidence ou Amadou Gon Coulibaly, à l’époque, Secrétaire Général de la Présidence ou Marcel Amon-Tanoh, parce qu’il allait leur donner des directives afin que des maisons soient attribuées à tout le monde.

(Les intimes d’Alassane Ouattara savent que dès qu’il demande à quelqu’un d’aller voir un de ses collaborateurs, surtout Ibrahim Ouattara, cela équivaut à un niet). Ce jour-là, les travailleurs ont dansé, chanté à la gloire d’ADO et prié abondamment pour lui. Puis, plus rien. Le reste de l’année s’est écoulé sans qu’ils ne voient rien venir. ADO ne fera rien pour eux.

En 2017, rebelote. C’est une nouvelle cérémonie de présentation des vœux. Cette fois, c’est Mme Gnéba Nadine, Directrice des Ressources Humaines de la Présidence, au nom du personnel, qui lit le traditionnel discours de remerciements et de doléances. Aucun membre du personnel ne connaît le contenu de son message. D’ailleurs, lequel d’entre eux aurait osé protester ? Ils savent que chez Monsieur et Madame Ouattara, toute protestation ou réclamation est immédiatement suivie d’un renvoi pur et simple.

Donc, Madame Gnéba Nadine, proche collaboratrice de Photocopie, au nom des travailleurs, remercie le Président d’avoir fait ce qu’il avait promis. Stupéfaction générale ! « Qu’est-ce que cela veut dire ? Où sont nos maisons ? » murmurèrent les employés. Les pauvres travailleurs étaient indignés et révoltés. Ils voulaient même demander des comptes à Mme Gnéba qu’ils soupçonnent d’avoir beaucoup plus que des relations professionnelles avec Ibrahim Ouattara. Il ne leur a pas échappé les regards langoureux que ces deux tourtereaux échangent à longueur de journée à la Présidence.

 

Les plus hardis se sont discrètement renseignés et c’est là qu’ils ont découvert que sous le couvert de la Présidence, Photocopie et quelques hauts cadres avaient détourné à leur profit, les maisons qu’ils devaient offrir aux travailleurs.

Pourtant, ces derniers soutiennent que lorsque le Président a fait sa promesse, il avait dit que ceux qui étaient concernés, étaient les travailleurs qui ne touchaient pas de gros salaires, ceux dont les salaires n’atteignaient pas cinq cent mille francs (500 000 FCFA). Et notre source d’indiquer : « Le discours de Mme Gnéba Nadine était pour Ibrahim Ouattara et son groupe, qui se sont partagés les maisons. En tout cas, tous les proches d’Ibrahim Ouattara ont tous obtenu des maisons. Donc, c’est en leur nom que Mme Gnéba Nadine est allée faire ce discours ».

Après la cérémonie de présentation des vœux de 2017, Mme Gnéba Nadine a tenu une réunion avec les travailleurs de la résidence présidentielle d’Abidjan. Elle leur a confié qu’elle s’était vraiment battue, mais que « les patrons » avaient refusé de donner les maisons aux employés. Elle a même expliqué qu’elle leur a proposé, à défaut de donner les maisons promises par le Chef de l’État, de leur octroyer une aide financière avec laquelle les bénéficiaires essaieraient de construire ou d’acheter eux-mêmes leurs maisons.

Mais là encore, ils ont refusé. Donc, elle a demandé aux employés de la Présidence qui étaient toujours intéressés de se rapprocher de leurs différentes banques pour négocier des prêts pour qu’elle puisse leur trouver des terrains à bâtir. Certains l’ont fait et mal leur en a pris. Après s’être endettés auprès des banques et avoir remis lesdites sommes, ces personnes-là attendent toujours leurs terrains. Les pauvres n’osent pas non plus aller réclamer leur argent de peur de se faire renvoyer. Ni argent, ni terrain, ni maison. Rien de rien. Ils ont visiblement été grugés. Et ce n’est pas la première fois.

En effet, les travailleurs de la Présidence se souviennent encore de cette scène insolite lors de la cérémonie de présentation des vœux en 2016. Après les salutations et les discours de circonstance, le Président a demandé si quelqu’un voulait prendre la parole. Une dame s’est levée et est allée lui remettre un courrier. Elle s’appelait Ehouman Ayé Estelle, elle travaillait au garage de la Présidence.

Dans son courrier, elle sollicitait l’intervention du Chef de l’État parce qu’elle travaillait depuis un long moment déjà sans recevoir de salaire. Ce courrier a suscité l’ire des collaborateurs du Président. La dame n’a pas achevé l’année 2016 à son poste. Elle a été renvoyée purement et simplement. De chagrin et d’amertume, elle mourut quelques mois plus tard. Tous ceux qui la connaissent savent qu’elle est morte à cause de la méchanceté de la Présidence.

Lors de la présentation des vœux de 2018, un travailleur du nom d’Assémian Allou, d’un âge assez avancé, s’est levé et a demandé la parole. Il a dit au Président que jusqu’à présent, les travailleurs n’avaient pas encore reçu leurs maisons. « Moi, je tends vers la retraite et je ne sais pas ce que j’irai dire à mes enfants », a dit le vieux Allou. Le Président a demandé son âge et quand il a l’a su, le Président a plaisanté en disant : « mais, moi, je suis plus âgé que toi ! » Et séance tenante, il a ordonné qu’on offre au vieux Allou une maison d’une valeur de 40 millions de FCFA entièrement équipée. Vous voyez la différence ? (Si ADO lui avait demandé d’aller voir son petit frère Ibrahim Ouattara, c’est que c’était un niet ! Sachez désormais décoder les paroles du Président Ouattara.)

Le Président a même précisé qu’au moment de son déménagement dans sa nouvelle maison, le vieux Allou ne devait venir qu’avec seulement son sac. Mais une fois encore, les choses ne se sont pas passées comme souhaité. Dans un premier temps, c’est une petite maison dont ils ont estimé la valeur à 35 millions que les émissaires d’Ibrahim Ouattara ont donné au vieux Assémian. l ne l’a pas apprécié et l’a fait savoir au Chef de l’État dès qu’il en a eu l’occasion. Ce dernier a interpellé son petit frère Photocopie pour qu’il fasse ce qui lui avait été ordonné.

Finalement, une autre maison a été offerte au Vieux, mais non équipée. Ce qui fait que jusqu’à ce jour, Allou n’a toujours pas emménagé dans sa nouvelle demeure. Le décès de son fils cette même année l’a accablé et aggravé son état de santé. Ses collègues se demandent s’il pourra habiter un jour cette maison avant son voyage pour l’au-delà.

Lors de la présentation des vœux en février 2020, il n’y a pas eu de discours des travailleurs. Le Maître de cérémonie, au micro, a remercié le Président de la République et créé la surprise en disant ces mots : « Monsieur le Président, le vieux a qui vous avez donné la maison l’année passée vous salue, il est même présent, il vous remercie beaucoup. Mais, les autres me disent de vous demander est-ce que vous les avez oubliés ? » Ma source précise : « Quand le Président a pris la parole, nous n’avons pas eu de réponse. Il a parlé de tout et de rien sans parler des maisons. Nous ne savons plus que faire, des promesses ont été faites depuis 2016 et jusqu’à présent, rien n’a été fait ».

Les travailleurs sont maintenant persuadés qu’ils n’auront rien. À six mois de la fin de son mandat, ils ne voient aucun signe de réalisation de la promesse présidentielle qui leur avait été faite. Ils considèrent comme une insulte à leur intelligence, certaines propositions qui leurs sont faites, de manière non officielle.

Ainsi, nous apprenons qu’il a été proposé à certains de s’engager dans un contrat de location-vente de maison. Mais, avec quels salaires se demandent les agents. Ceux qui sont déployés sur le site présidentiel de Yamoussoukro, affirment qu’ils sont payés à cent quarante-huit mille francs (148.000 FCFA) et ceux qui sont à Abidjan déclarent percevoir deux cent mille francs (200.000 FCFA), après les impôts et retenues diverses. Pour tous ces pères de famille, ce travail représente le seul rempart contre la pauvreté. Et la promesse d’avoir un toit représentait la réalisation de leurs rêves.

Le scandale des maisons promises, non livrées et/ou détournées, n’est pas le seul qui touche la Présidence. Il y a aussi le scandale des prêts scolaires en faveur du petit personnel. L’histoire est simple et a éclaté en 2019 dans la presse. Certains membres du personnel de maison, qui avaient formulé par exemple une demande de prêt scolaire auprès des services financiers de la Présidence, ont eu la désagréable surprise de constater sur leurs bulletins de salaire que plusieurs prélèvements liés à de prêts scolaires étaient effectués. Ces personnes se sont plaintes auprès des services financiers et on a présenté à certains de ces plaignants deux demandes de prêts scolaires, faites en leurs noms, et dont certaines n’étaient même pas signées par eux. Le pot au rose a ainsi été découvert.

En effet, des cadres signaient des demandes de prêts au nom des agents, encaissaient les sommes et les pauvres agents remboursaient à leurs places. L’affaire des malversations sur les prêts scolaires a fait grand bruit, a éclaboussé beaucoup de personnes et a emporté des personnes comme Mme Touré Marie Berthe épouse Djoro, M. Tra Jules et Mme Traoré Affoussiata épouse Lath.

Des petites gens aussi ont payé, tels que certains agents chargés de distribuer le courrier. Certains patrons leur ont malheureusement fait signer des demandes de prêts scolaires à leur place. Ces malheureux ont été renvoyés eux aussi, alors ils ont saisi le Tribunal du travail pour dénoncer leurs licenciements abusifs.

L’atmosphère à l’intérieur des palais présidentiels est donc exécrable. Les travailleurs se sentent trahis par Alassane Ouattara qui prépare ses valises, sans avoir réalisé la promesse qu’il leur avait faite. Ces employés sont tous révoltés par la méchanceté et la trahison du Président Ouattara. Tous reconnaissent qu’au temps du Président Laurent Gbagbo, ils étaient très bien traités.

CHRIS YAPI NE MENT PAS

Par Chris Yapi

 

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