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Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo en colère contre Alassane Ouattara, les raisons



L’ancien chef d’État ivoirien Laurent Gbagbo hausse le ton contre son successeur Alassane Dramane Ouattara. Installé en Belgique depuis sa libération de la CPI le 1er février 2020, Laurent Gbagbo fait savoir son mécontentement contre une cérémonie commémorative initiée par son rival Ouattara.

 

Laurent Gbagbo n’est pas content du tout. Une cérémonie commémorative des crises qu’a connues l’État ivoirien a eu lieu au pays de Ouattara. Depuis la Belgique où réside l’ancien président enfin libre, avec sa seconde épouse Nady Bamba et leur fils David Al Raïs, Laurent Gbagbo fait une sortie radicale pour faire entendre une forte protestation contre la présence de pancartes le faisant passer exclusivement pour criminel.

 

20 ans déjà que la Côte d’Ivoire est plongée dans des bouleversements qui ont atteint leur plus haut niveau en 2010. C’était l’époque du lendemain de l’élection présidentielle où le président sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se disputaient la victoire.

 

Youssouf Bakayoko à l’époque à la tête de la Commission électorale indépendante, reconnaissait élu président l’ancien directeur général adjoint du Fonds Monétaire International (FMI), alors que Paul Yao N’dré, à l’époque aux rênes du Conseil Constitutionnel, confirmait la réélection du président sortant. La communauté internationale s’est placée dans le camp d’Alassane Ouattara. Ce fut l’occasion pour la Côte d’Ivoire de connaître le vrai sens d’une crise post-électorale, surtout celle qui fait décompter 3000 morts (selon le bilan officiel).

 

Dix ans après ses énormes pertes essentiellement en vies humaines, le gouvernement ivoirien a trouvé un moyen pour commémorer, le 3 mars dernier à Abobo, cette tragédie qu’a connue la nation. Une cérémonie qui a été comme un piment dans les yeux de l’instigateur du FPI. Dans un communiqué adressé au Ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Marietou Koné, le porte-parole de l’ancien président Laurent Gbagbo, Koné Katinan Justin a vivement protesté contre la présence de

« plusieurs pancartes portées par des manifestants, [qui] imcriminaient exclusivement » l’ancien président ivoirien.

 

« La présence de telles pancartes à cette cérémonie, et les différents comptes rendus qui en ont été faits par certains médias proches du pouvoir prennent à défaut le caractère inclusif de ladite cérémonie. Tout concourt, les slogans sur les pancartes faisant foi, à l’idée qu’il s’agissait plutôt de la journée commémorative des tueries alléguées des militantes du Rhdp du 3 mars 2011 »,

a fait comprendre l’ex ministre du budget de Laurent Gbagbo.

 

« Il est regrettable et inacceptable que le gouvernement adopte une position très partisane dans le processus de réconciliation  » a déploré Koné Katinan Justin. 

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