Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a annoncé la reprise du dialogue politique en décembre.

Si l’initiative est adoptée à l’unanimité, sa démarche et les sujets à débattre peuvent déjà constituer des obstacles.

La scène du 27 juillet annonce-t-elle l’annonce de Patrick Achi dans quatre mois ? Ce jour-là, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo se sont rencontrés pour la première fois depuis dix ans, se sont embrassés et se sont engagés à œuvrer pour le dialogue et la cohésion nationale.

Début novembre, le Premier ministre a annoncé devant les médias que les documents lui avaient été confiés et qu’il rencontrerait toutes les parties à partir de décembre.

Cette décision a été unanimement saluée par tous les acteurs politiques qui sont prêts à participer à cette rencontre. Henri Konan Bédié a nommé Noël Akossi-Bendjo comme conseiller spécial pour le règlement.

Il doit fournir à l’ancien président les éléments permettant au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de participer activement à la discussion.

Pascal Affi N’Guessan, qui vient de divorcer de Laurent Gbagbo, leader du Front populaire de Côte d’Ivoire (FPI), a promis que son parti deviendra force de propositions. Un Engagement pris à l’issue de la rencontre.

Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) fondé par Gbagbo a manifesté la même satisfaction.

« Nous avons toujours été partisan du dialogue et de la démocratie et nous ne pouvons que nous réjouir que le président ait décidé de le reprendre, se réjouit Damana Pickass, le secrétaire général de la nouvelle formation. Il faut apaiser les tensions et faire tomber les murs afin de rétablir la confiance. Le seul fait d’ouvrir le dialogue est quelque chose de positif à mettre à l’actif du gouvernement. Maintenant il faut transformer l’essai et faire en sorte que cela aboutisse à des résultats notables ».