Le Président du Conseil Constitutionnel ivoirien a mal vécu les reproches faits à ses collaborateurs et lui sur les arrêts rendus lors de la validation des candidatures pour la présidentielle du 31 octobre 2020. Il a décoché des flèches contre ceux des Ivoiriens qu’il estime non qualifiés pour parler de droit constitutionnel.
“Nous voilà au terme d’un processus électoral qui a fait couler beaucoup d’encre, de salive, larmes et même hélas beaucoup de sang. Trop de sang devrais-je dire. Mais il en a été ainsi parce qu’un débat fondamentalement juridique et d’une technicité suffisamment pointue pour diviser même les spécialistes de cette matière, a quitté son domaine naturel le droit, notamment le droit constitutionnel, pour investir un autre champ et devenir de ce fait un débat politique”, a d’abord déclaré Koné Mamadou.
“Chacun y est donc allé de son interprétation, depuis les professeurs titulaires de la chaire de Droit constitutionnel jusqu’à ceux qui ne possèdent que comme seul diplôme leur acte de naissance“, a alors martelé le Président du Conseil Constitutionnel dénonçant “vérités pro domo érigées en vérités irréfragables”.
Il a donc dénoncé l’attitude des personnes pour qui le Conseil Constitutionnel “est apparu comme un mur de lamentations pour ne pas dire le souffre-douleur privilégié d’une catégorie d’Ivoiriens”. Koné Mamadou a enfin précisé que “chacun des 8 membres du Conseil Constitutionnel ici présents, est en parfaite harmonie avec sa conscience”, relativement au vote qu’il a émis après délibération”.
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