Samba David, l’un des leaders de la société civile ivoirienne a été agressé dimanche, 13 septembre, à l’arme blanche alors qu’il était dans l’un de ses bureaux à Port Bouët 2 (Abidjan). L’homme serait selon plusieurs sources dans un état critique.

L’élection présidentielle approche à grands pas et les événements qui se succèdent chaque jour nourrissent davantage les inquiétudes des uns et des autres.

Dans la soirée du dimanche, Samba David, coordonnateur de la coalition des indignés de Côte d’Ivoire (CICI) a reçu la visite d’individus non identifiés, venus en découdre avec lui. Le leader de la société civile aurait été poignardé à plusieurs reprises par ses bourreaux. L’information a été relayée par Nahounou Daleba, son adjoint.

Samba David est sérieusement touché sur le flanc gauche selon nos sources. Il serait actuellement dans un état très critique. Dans la journée du dimanche, l’on a pu observer sur les réseaux sociaux, des images de Samba David gravement blessé et couché à même le sol.

Ce n’est pas la première fois que le leader de la société civile est victime de violences physique. Il a aussi eu plusieurs embrouilles avec la justice ivoirienne et a parcouru plusieurs cellules des geôles du pays.

En 2015, Samba David avait été condamné à 6 mois de prison, pour trouble à l’ordre public. En 2019, lors d’un meeting devant la Commission Électorale Indépendante (CEI) avec plusieurs autres membres de la société civile, l’homme avait été arrêté puis jeté en prison. Avant tout cela il a été emprisonné à la MACA (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan) puis transféré à la prison de Korhogo, au Nord du pays.

Comme lui, notons que plusieurs autres membres de la société civile ont été victimes d’agressions physiques et ont fait la prison. C’est le cas de la militante de la société civile, Pulchérie Gbalet, arrêtée puis incarcérée pour avoir initié une marche contre la volonté du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat.