Avec un mandat d’arrêt que la justice ivoirienne a émis contre lui, le retour de Guillaume Soro est en face d’une muraille de doute. Pourtant, son désir c’est de revenir prendre part à la vie politique de son pays, il veut à tout prix prendre part au scrutin présidentiel à venir.
Bien que son retour en Côte d’Ivoire sans encombres, n’est pas du tout évident, Soro compte mettre tout en œuvre pour que ce soit possible. » Je dois rentrer en Côte d’Ivoire pour être président en Côte d’Ivoire. Nous allons nous organiser de telle sorte que mon entrée soit possible en Côte d’Ivoire », a prévenu l’ancien chef du Parlement ivoirien.
A 09 mois de la présidentielle, des lieutenants de Soro ont révélé : ‘ »Avant octobre, il sera parmi nous ». L’ex Président de l’Assemblée Nationale ambitionne de revenir faire face à la justice de son pays. « Si on peut me garantir des conditions claires, je rentre dans mon pays pour affronter la justice », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Paris. Il a réitéré lors de cette conférence sa volonté de se présenter aux prochaines élections présidentielles, malgré le mandat d’arrêt lancé contre lui par le régime d’Abidjan.
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En effet, Guillaume Soro est contraint à l’exil depuis son retour manqué à Abidjan le 23 décembre dernier. Le bras de fer entre la justice ivoirienne et lui a conduit à un mandat d’arrêt international émis contre lui. Selon lui cet acharnement judiciaire vise à l’écarter de la course à la présidentielle. « Monsieur Ouattara veut m’écarter de la présidentielle tout simplement parce que je suis le favoris et tous les sondages le confirment », a fait savoir Guillaume Soro.
En guise de représaille, Guillaume Soro a, lui-aussi, porté plainte à Paris contre le procureur d’Abidjan, Richard Adou et trois autres personnes. Il les soupçonne d’avoir participé à l’enregistrement des conversations sur lesquelles s’appuie la justice pour le désigner comme auteur d’une tentative de déstabilisation du pays.