En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Côte d’Ivoire : Gestion de la carrière artistique – le ministre de la culture tanse les boucantiers ivoiriens



Maurice Kouakou Bandaman, ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie s’est adressé jeudi 16 février 2017, aux professionnels des arts et de la culture en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la rentrée culturelle de son ministère au palais de la Culture Bernard B. Dadié d’Abidjan.

Il a dressé un « bilan positif » de l’année écoulée à travers une projection vidéo, et présenté les perspectives à venir de la culture ivoirienne : « (…) Pour le prochain Fespaco, la Côte d’Ivoire présentera 13 films pour la compétition officielle puis, notre pays est également invité spécial à ce Fespaco». La Côte d’Ivoire est également invitée, selon le ministre, à une tribune culturelle de renom au Mexique et en France notamment le salon du Livre à Paris .

Dans la quête du positionnement de la culture ivoirienne dans le monde, et du bien être de ses acteurs, le ministre ivoirien a dit : « (…) Nous demandons à tous les artistes de souscrire à la police d’assurance avec une prise en charge de 80% des frais. Ils pourront se faire soigner avec leur famille dans presque toutes les grandes cliniques de la place.

(…) Parce que certains terminent hélas dans des conditions déplorables. Nous ne voulons plus faire pitié ! (…) Nous ne voulons plus présenter de telles images. Car, lorsqu’on est malade ou victime d’un accident après un excès de vitesse, on se tourne vers l’État. Non et non ! L’État ne vous doit rien ! Le Burida ne vous doit rien ! On ne vous doit rien… Il faut que cela soit bien clair ! Il faut qu’on se dise la vérité. Lorsqu’un artiste est en activité, il reçoit les droits qui lui sont dus. En plus il est également sollicité pour des concerts et autres. C’est son travail. Cet argent lui revient, pas à l’État. Il faut qu’on se le dise la vérité ».

Maurice Kouakou Bandaman a demandé aux artistes de suivre l’exemple des footballeurs : « À part Alpha Blondy et Tiken jah, je n’ai encore vu aucun artiste qui a construit un immeuble. Alors que certains parmi vous en ont les moyens. Au lieu de vous acheter des grosses voitures et conduire avec excès dans la ville pour faire des accidents, construisez-vous un immeuble et je serais très heureux d’aller inaugurer. Au lieu de boire en excès, rangez votre vie.

Vous faites un métier noble. Surtout que malheureusement, le succès musical de l’artiste n’est pas long. Il y a des musiques qui traversent le temps. Tout le monde n’est pas Johny Halliday, âgé de 75 ans, qui fait du rock and roll en France et qui continue de faire des concerts. Il a son public parce qu’il fait une musique qui traverse le temps. Aujourd’hui, le coupé décalé marche mais qui vous dit que dans 10 ans, une autre musique ne pourra pas être en vogue ? Alors pendant qu’il est encore temps, je vous demande de ranger votre vie ».

Lors de la cérémonie, il a décoré, au nom de l’Etat ivoirien, 37 artistes et hommes de culture dans l’ordre du mérite culturel, pour leur engagement à la promotion de la culture en Côte d’Ivoire. Parmi ces derniers, les comédiens Diallo Tiocouaï Vinvent, Maï La Bombe, et les journalistes Schadé Adédé (Notre Voie) et Sangaré Yacouba (Le Patriote).

Avec Afrikipresse.fr

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ?

Enquêtes, interviews, analyses…

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en illimité !