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Côte d’Ivoire : Deux journalistes pro-Gbagbo sont condamnés pour « diffamation »



Deux journalistes du Temps, quotidien ivoirien proche de l’ancien chef d’État Laurent Gbagbo ont été amendés. Ils ont été déclarés coupables de « diffamation », avec une peine de 5 millions de francs CFA chacun.

 

Moins de 8 mois  avant les élections présidentielles en Côte d’Ivoire, le pays connaît une vie politique déjà assez mouvementée. Et curieusement, le retour envisagé de l’ancien président Laurent Gbagbo ne vient pas apaiser la tension entre pouvoir et opposition. Après la dispersion, à coups de gaz lacrymogènes à Yopougon, d’un rassemblement de partisans de l’ex-président récemment acquitté par la CPI, c’est au tour maintenant de deux journalistes du quotidien Le Temps de goûter à la dose de sanction du pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara.

 

Le chef de publication et un journaliste du quotidien ivoirien Le Temps ont été jugés et condamnés à des amendes de cinq millions de francs CFA chacun (soit environ 7500 euros), pour cause de « diffamation », peut-on apprendre de la rédaction et d’organisations professionnelles.

 

Il s’agit des sieurs Yacouba Gbané et Barthélémy Téhin, journaliste au service politique, ils ont été interpellés mardi 5 mars dernier. En comparution immédiate, ils étaient poursuivis pour « atteinte à l’honorabilité et à la considération de plusieurs membres du gouvernement ». Cela arrive après la publication d’un article intitulé : « Fraude au sommet, corruption : la Côte d’Ivoire, un véritable État voyou ».

 

Un fait que Ousmane Sy Savané, directeur général du groupe Cyclone, qui édite le quotidien ne digère pas vraiment. « Nous allons faire appel de la décision », a-t-il déclaré après le l’AFP.

 

Même position que Laurent Okoué, vice-président de l’importante organisation professionnelle ivoirienne, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire  (UNJCI). Laurent Okoué estime que : « La place du journaliste n’est pas devant les tribunaux ni en prison, mais dans les rédactions alors que la constitution votée en 2016 consacre le droit à la liberté d’informer ».

 

Les médias en Côte d’Ivoire sont souvent très politisés, et contribuent ainsi quelques fois à durcir les tensions dans le pays depuis la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait 3000 morts, selon le bilan officiel, et dont 7 femmes de la commune d’Abobo auxquelles des hommages ont été rendus mardi 3 mars dernier.

 

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