Des documents présumés saisis sur les assaillants tués lors de l’attaque d’un camp militaire à Abidjan laisseraient penser que l’assaut aurait été donné par des personnes de nationalité libérienne. Les enquêtes ne font que commencer…Mais il y a des zones d’ombre déjà.
Des documents qui auraient été pris sur les assaillants qui auraient attaqué un camp militaire ivoirien dans la nuit du 20 au 21 avril, appartiendraient à des non-ivoiriens. Sur deux des photos qui ont fuité, on peut voir deux pièces d’identité dont les titulaires sont originaires du Liberia.
Les assaillants seraient donc venus du Liberia où il s’agirait de Libériens vivant déjà en Côte d’Ivoire. Tous les assaillants seraient-ils de la même nationalité ? L’enquête situera. Mais déjà des interrogations pointent. Sur le transport de documents d’identité pour aller mener une attaque mais aussi sur la quantité du matériel saisi.
En effet, dans son communiqué l’état-major des armées annonce que plusieurs matériels de guerre ont été saisis. Pourtant, sur l’une des images qui ont fuitées, on voit bien le listing des éléments prétendus saisis sur les assaillants. » Un AK 47, une paire de lunette, une moto, 3 machettes » etc, c’est l’arsenal saisi par l’armée. Un véritable crève-cœur. Et on se demande ce que voulaient au juste les présumés assaillants.
Des assaillants qui se munissent de leurs pièces d’identité ainsi que de leur contrat de mercenaires ( avec le nom de leur employeur et leur salaire) pour aller attaquer un camp, c’est à n’en point douter, une première dans l’histoire du mercenariat.