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Côte d’Ivoire : Après la grâce présidentielle, ce que dit l’avocat des détenus pro-Soro



 

En Côte d’Ivoire, la grâce présidentielle accordée par le chef de l’État, Alassane Ouattara, en faveur de certains prisonniers, mercredi 8 avril 2020, a fait réagir Me Diarrassouba Lamine, avocat des détenus pro-Soro.

En raison de la crise du Coronavirus qui sévit en Côte d’Ivoire depuis quelques semaines, le président de la République Alassane Ouattara, a pris un décret pour gracier plus d’un millier de prisonniers et remettre en liberté 1004 prisonniers dont le reliquat de la peine est inférieur ou égale à deux (02). Si cette mesure était tant attendue par les Ivoiriens, elle ne concerne, cependant pas, les détenus pro-Soro arrêtés le 23 décembre dernier. Une situation qui a fait réagir Me Diarrassouba Lamine, membre du Conseil des avocats des détenus pro-Soro.

 

Afin d’éviter que la pandémie de Covid-19 ne fasse des ‘’ravages’’ dans les prisons surpeuplées, Michelle Bachelet, Haut-commissaire aux droits de l’Homme, a suggéré de libérer ‘’les détenus les plus âgés et ceux malades, ainsi que les délinquants présentant un risque faible’’. Un appel qui semble avoir été entendu par le président Ouattara.

 

Ignoré par le président de la République dans le cadre de la libération des prisonniers, les détenus pro-Soro incarcérés depuis le 23 décembre dernier devront prendre leur mal en patience. En effet, à ce jour, aucune date n’a été donnée pour la tenue de leur procès. Une situation qui semble de plus en plus agacer Me Diarrassouba Lamine, membre du Conseil des avocats des détenus pro-Soro.

Détenus Pro Soro Doingbuzz

Joint au téléphone ce jeudi 09 avril 2020, Me Diarrassouba Lamine a souhaité que la mesure prise par le chef de l’Etat s’étende à ses clients. Dans cette veine, il invite la Justice ivoirienne à se pencher au plus vite sur les détenus pro-Soro. Qui jusque-là, ne sont pas encore situés sur leur sort.

 

« C’est une mesure salutaire. Nous remercions le président pour les mesures anticipatives. Cela témoigne de la volonté du gouvernement de désengorger les prisons en raison du Coronavirus. Que nos autorités dans l’élan de solidarité puissent étendre cela aux pro-Soro. Nous osons croire que dans le même élan, nous autorités pourront convenir d’une date afin que mes clients (détenus pro-Soro), soient situés sur leur sort. Il n’y a pas plus douloureux que d’être en prison et de ne pas être situé sur son sort », a dit Me Diarrassouba Lamine. Qui dit attendre avec impatience la date de comparution de ses clients devant le Tribunal Correctionnel. « C’est notre souhait le plus ardent », a-t- il ajouté.

 

Arrêtés le 23 décembre 2019, les détenus pro-Soro n’ont pas encore été jugés par la Justice ivoirienne. Il est reproché à ces derniers d’avoir ‘’Diffusé de fausses nouvelles’’. Il s’agit notamment, des députés Alain Lobognon, Camara Loukimane, Kanigui Soro, Soumaïla Yao et Kando Soumahoro. Ils ont été arrêtés à la suite d’une conférence de presse au siège de Génération peuples solidaires (GPS) à la Riviéra dans la commune de Cocody.

 

Source : linfodrome.com

 

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