Côte d’Ivoire : Amadou Gon Coulibaly félicite le jeune graphiste O’Plérou

Les émoticônes de O’Plérou Grebet ont attiré l’attention du Premier Ministre ivoirien. Amadou Gon Coulibaly a tweeté ce 22 janvier pour faire l’éloge du jeune graphiste illustrateur qui a entrain de promouvoir la culture africaine avec son projet, baptisé Zouzoukwa.

«J’adresse toutes mes félicitations au jeune graphiste ivoirien @OPlerou, qui remporte un grand succès grâce à sa série d’#emojis qui rendent hommage à la culture ivoirienne. Bravo!», peut-on lire sur son compte Twitter.

« Zouzoukwa », c’est le projet duquel émanent les emojis de O’Plérou. Il a commencé ce projet pour promouvoir l’Afrique à travers des émojis qu’il a réalisés. La majorité de ses émojis reflètent la culture ouest-africaine, principalement celle de Côte d’Ivoire. « Zouzoukwa » signifie « image » en Bété, son village natal.

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En effet, l’idée de ce projet lui est venu alors qu’il échange avec un ami sur WhatsApp en 2017. Les émoticônes de l’application de messagerie instantanée ont retenu son attention.

Son premier émoji a été publié sur Instagram. Il représente un plat de foutou (purée de banane plantain et de manioc). Ce dernier a retenu aussitôt l’attention des internautes. Et peu à peu, ils ont commencé à s’intéresser, toujours plus nombreux, aux différents comptes en ligne du jeune graphiste pour suivre ses créations.

Il a continué son périple avec beaucoup de succès jusqu’au lancement de l’application Zouzoukwa. Elle est donc disponible sur iOS et Android et totalise plus de 100.000 téléchargements.

Quant à O’Plérou, c’est un jeune graphiste et illustrateur ivoirien âgé de 22 ans. Il est titulaire d’un baccalauréat littéraire et a suivi un cursus à l’école des Beaux-Arts de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac). Il a suivi ensuite une formation en infographie et développement web à l’École des Arts et images numériques de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC-Polytechnique) d’Abidjan. C’est là qu’il a appris les bases de l’art digital ainsi que l’utilisation du logiciel qui lui sert pour ses créations.