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Côte d’Ivoire : Abobo se rappelle de ses sept femmes tuées, 9 ans après



 

9 ans après, l’histoire se rappelle encore un drame qui a mis en péril la vie de 7 femmes qui étaient parties réclamer le respect du verdict des urnes, dans la rue, au rond-point du banco, dans la commune d’Abobo, quartier très favorable à l’actuel président Alassane Ouattara. Des souvenirs qui font encore plus mal aux familles de ses femmes qui ont trouvé la mort suite à des tirs d’obus.

 

L’époque était celle où la Côte d’Ivoire traversait une crise postélectorale qui faisait suite à huit ans de crise militaro-politique. Une crise qui a dû diviser la Côte d’Ivoire en deux camps, un Nord pro-rebelle et un Sud, pro-pouvoir. Le 28 novembre 2010, à l’issue du second tour de la présidentielle, et l’invalidation des résultats dans plusieurs départements favorables à l’opposant de l’époque, Alassane Ouattara, une crise postélectorale survint à partir du 16 décembre 2010, conséquences directs, des milliers de vies humaines perdues. Bilan officiel, 3000 morts.

 

Mardi 03 mars 2020 faisait 9 ans jour pour jour, soit le 3 mars 2011 que tombèrent sous les balles de militaires restés fidèles à l’ancien président Laurent Gbagbo 7 femmes, manifestantes de la commune d’Abobo. Ce mardi 3 mars 2020 la commune d’Abobo a montré qu’elle les a encore en mémoire. Une cérémonie de commémoration du 9ème anniversaire du décès de ces braves  combattantes, a eu lieu au rond point du Banco, un quartier de la commune.

 

Surprenante a été l’immensité de cette foule venue des quatre coins d’Abobo, parents, amis et connaissances qui ont déposé une gerbe de fleurs sur le lieu du drame, suivi de prières pour le repos de l’âme des disparues.

 

« Nous sommes tous témoins de ce jour tragique où des femmes sorties pour défendre les résultats du vote, ont été lâchement tués par des balles de gros calibres tirées à partir de chars », a déclaré Assanvo Brou, présidente des victimes d’Abobo.

 

La présidente Assanvo Brou pense que l’acquittement de l’ancien président, Laurent Gbagbo et son leader de Jeunesse, Charles Blé Goudé par CPI est dû au fait que cette juridiction internationale ne veut plus tenir compte des  nombreux tués de la crise postélectorale née du refus par l’ex-chef de l’Etat de reconnaître sa défaite. Elle invite la CPI de rouvrir les dossiers pour rendre justice aux victimes.

 

«Nous, association des victimes d’Abobo, sommes particulièrement meurtrie, parce qu’aujourd’hui la justice internationale tente de faire passer par pertes et profits ces crimes odieux. C’est pourquoi nous invitons la CPI (Cour pénale internationale) à rouvrir le dossier  afin de punir ceux qui sont à la base de ces assassinats », a-t-elle recommandé.

 

Le représentant des familles des victimes, Bamba Mamadou, s’est invité dans l’événement en exhortant les proches de Ouattara Gnon Rokia, Bamba Massiami, Coulibaly Ami, Sylla Malon, Touré Adjara, Coulibaly Fatoumata et Koné Moyamou, à « rester mobilisés pour que justice soit rendue ».

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