« La lutte contre le harcèlement sexuel peut améliorer le résultat des filles à l’école, car après avoir échangé avec des enseignants, 46 % de ces enseignants reconnaissent avoir des échanges sexuels avec leurs élèves », révèle la Représentante Résidente de ONU Femme en Côte d’Ivoire Antonia Ngabala.
Le mal est profond et les mesures doivent être renforcées au jour le jour. Par rapport aux violences faites aux femmes et aux enfants, Antonia Ngabala a affirmé qu’ «en côte d’Ivoire, des femmes et des enfants meurent sur des coups tous les jours ». Selon elle, seulement 18% des cas aboutissent à une condamnation car l’obtention des chiffres est difficile.
Dans le même temps, la Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme Namizata Sangaré, a insisté sur la tolérance Zéro. Elle invite victimes et témoins à dénoncer ces actes. « La violence à l’égard des femmes, n’est jamais acceptable et tolérable. Si vous êtes victime ou témoin d’un cas je vous prie de nous joindre au numéro 800 00 888 », a-t-elle dit.
Ces propos ont été tenus lors de l’apothéose des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Une activité organisée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de Côte d’Ivoire.
Avec lemediacitoyen
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