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Côte d’Ivoire : 121 fillettes du CP1 au CM2 sont victimes de harcèlement sexuel



Le harcèlement en milieu scolaire est une réalité à ne pas négliger. Une enquête diligentée par le Fonds de Nations Unies pour l’Enfance (Unicef-Côte d’Ivoire), et dont les conclusions sont disponibles doit interpeller plus d’un.

121 filles du CP1 au CM2 en ont été victimes durant l’année scolaire 2017-2018. Sandrine Kraidy est Administrateur Protection de l’Enfant du Fonds de Nations Unies pour l’Enfance en Côte d’Ivoire. Interrogée par nos confrères du journal lemediacitoyen.com sur la question du harcèlement sexuel fait aux mineures, elle fait part des statistiques.

« 121 filles du CP1 au CM2 sont victimes de harcèlement sexuel. Avec un nombre beaucoup plus élevé pour les classes de CE2, CM1 et CM2 ». « La tranche d’âge la plus exposée se situe entre 8 et 10 ans. Au niveau du collège, malheureusement, de la seconde à la terminale il n’y a pas eu de cas. Cela marque déjà le fait que c’est possible qu’il y ait eu des cas. Mais pas forcément détectés ni signalés », précise-t-elle.

Le défi aujourd’hui est de pouvoir dénoncer les auteurs d’abus afin qu’ils puissent répondre de leurs actes. Cette situation devient plus compliquée dans la mesure où la victime n’a pas le courage de parler à qui que ce soit, de peur d’être jugée c’est-à-dire de se faire rejeter la faute sur elle.

« Imaginez une fille mineure victime qui se rend dans un service et qu’on la culpabilise. Elle se dira intérieurement que c’est de sa faute. On continue d’insister pour que ce cadre législatif et réglementaire puisse toujours exister pour qu’on puisse facilement avoir recours aussi à la justice, si les victimes veulent porter plainte. Cela permettra d’enregistrer des cas. Le harcèlement conduit après à des actes de viols. Si on peut déjà éteindre le feu à ce niveau autant apporter les appuis nécessaires pour le faire », souhaite l’administratrice de l’UNICEF.

 

Avec lemediacitoyen

 

 

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