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Coronavirus : Pourquoi l’Afrique est-elle moins impactée ?



L’Algérie et le Sénégal sont les deux premiers pays en Afrique qui sont déjà touchés par le Coronavirus. Mais, l’Afrique est beaucoup plus épargnée par cette épidémie qui fait rage en Asie et en Europe. D’après l’analyse du docteur Massamba Sassoum Diop, Directeur de SOS Médecins à Dakar, l’Afrique reste beaucoup moins impactée par le virus chinois.

 

Au micro du journaliste Christophe Boisbouvier de Rfi, le docteur Massamba Sassoum Diop donne une explication scientifique au fait que l’Afrique soit moins impactée par le Coronavirus.  » L’élément le plus probable, c’est que plus on est loin en termes de voie de communication du foyer, plus ça met de temps pour arriver. Il y a plus de communication entre l’Asie et l’Europe, qu’avec l’Afrique. Donc en fait, il a fallu le temps d’un premier niveau de transmission, donc où cela est passé en Europe, et puis comme il y a plus de liaisons cette fois-ci entre l’Europe, l’Italie, la France, éventuellement les États-Unis et l’Afrique, à ce moment-là, c’est là où ça arrive en Afrique. », a-t-il expliqué.

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L’Afrique, notamment le Sénégal, ne ménage aucun effort pour éviter la propagation du virus. Il a un système de détection aussi performant que la France.  » Le système, il faut avouer, moi j’ai été très agréablement surpris quand j’ai vu comment le ministère prenait les choses en charge, et c’est vrai que lorsque nous avons fait ce premier diagnostic, on s’est calé sur l’algorithme du ministère sénégalais de la Santé. Et tout s’est déroulé exactement comme cela aurait dû se faire avec l’isolement de la personne chez elle, le prélèvement à son domicile, l’analyse, la confirmation et à ce moment-là l’hospitalisation. Donc oui, le système de détection a été efficace. », a rassuré le Directeur de SOS Médecins du Sénégal.

 

Toujours dans la lutte contre l’épidémie, les autorités sénégalaises ont déjà interdit quelques évènements publics.  » On sait qu’il y a beaucoup de gens qui vont se rencontrer. On va éviter d’avoir une transmission très rapide à beaucoup de gens en peu de temps, qui vont faire saturer les structures d’urgence par exemple de réanimation. Mais en même temps, sans pour autant paniquer la population. Tout est dans l’art de savoir quelles sont les manifestations qui sont le plus à risque, et à ce moment-là, les arrêter. », a poursuivi le docteur.

 

D’autres pays par contre pourraient avoir un système de détection du Coronavirus défaillant.  » Oui, il y a forcément des décalages entre les différents pays en fonction de leur niveau. Mais c’est vrai qu’aux États-Unis, ce n’est pas pareil qu’en France, ce n’est pas pareil qu’en Angleterre et ce n’est pas pareil… Donc, il y a forcément des décalages selon les pays. », a avoué Massamba Sassoum Diop. Et d’ajouter : « C’est sûr que du coup, la chose la plus efficace, c’est la prévention en amont, donc d’éviter que le virus arrive plutôt que d’avoir à en gérer les conséquences secondaires en réanimation. Mais le tout, sans s’affoler parce que, de toute façon, quand on est dans le ressenti, dans l’émotion, on n’arrive jamais à quelque chose d’efficace. »

 

 » Ce qui est important, c’est de ne surtout pas s’inquiéter, mais que par contre ce qui est important, c’est lorsqu’on a un problème de type syndrome grippal, c’est-à-dire une toux sèche, éventuellement un mal de gorge avec une fièvre, et qu’on est passé soit par une région du monde où il y avait le coronavirus qui sévissait, soit parce qu’on a été en contact [avec quelqu’un qui est passé par là], à ce moment-là, il y a des numéros qui sont à faire. Et se déclenche à ce moment-là un interrogatoire pour vérifier si oui ou non on est à risque. Et à partir de ce moment-là, une fois qu’on est estimé à risque, il y a un système à domicile qui vient pour faire le prélèvement en sécurité. Le prélèvement est analysé : si c’est négatif, c’est réglé ; si jamais c’est positif, il faut de toute façon rester encore une fois à l’isolement parce qu’il faut comprendre que de très rares patients vont avoir des complications, en sachant que ce ne sont que des personnes affaiblies et âgées qui aujourd’hui sont les victimes de ce virus-là.  » a conseillé le docteur Massamba Sassoum Diop sur Rfi.

 

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