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Coronavirus : L’effet du confinement (et son impact sur la pollution en Europe) se voit aussi depuis l’espace



  • Les cartographies prises par satellite et rendues publiques par l’Agence spatiale européenne montrent, vue du ciel, l’impact du confinement sur la pollution.
  • Ces baisses sont d’au moins 30 % pour les concentrations de dioxyde de carbone.
  • En Occitanie, les mesures enregistrées par l’observatoire de la qualité de l’air montrent que cette baisse a été de plus de 50 % au cours des deux dernières semaines.

Il y a les effets visibles du confinement, comme celui du retour des oiseaux dans les villes ou la baisse des nuisances sonores dues à la circulation automobile réduite au minimum. Et puis, il y a ceux que l’on ne voit pas vraiment, mais que les plus fragiles ressentent.

Depuis le 17 mars, et les premières mesures de restriction dans les déplacements pour limiter la pandémie de coronavirus, la pollution a chuté drastiquement. En particulier celle au dioxyde d’azote, ce gaz produit par les moteurs des voitures et camions, les activités industrielles et les centrales thermiques.

Et cette baisse se voit depuis l’espace, comme cela avait été le cas pour la Chine il y a quelques semaines. L’Agence spatiale européenne vient en effet de le montrer en publiant des cartographies de l’Europe, dont une centrée sur la France. Elles ont été prises par le satellite Sentinel-5P du programme Copernicus.

Baisse moyenne des NO 2 d’au moins 30 %

Depuis son orbite, à 800 km au-dessus de la Terre, il réalise au quotidien une cartographie planétaire des polluants atmosphériques. Il a ainsi permis de comparer les concentrations en dioxyde d’azote (NO 2) entre le 14 et 25 mars et la moyenne de mars 2019. Que ce soit à Paris, Madrid ou Milan, la diminution est d’au moins 30 %.

« Ces images sont frappantes car elles illustrent à quel point les activités humaines ont un impact sur la qualité de l’air que nous respirons », souligne dans un communiqué Carole Deniel, responsable des programmes Atmosphère et Climat du Cnes.

Des infos qui doivent être corrélées avec d’autres données. « Calculer des évolutions de concentration et estimer les émissions de polluants correspondantes au niveau d’une zone bien précise nécessitent de prendre en compte les conditions météorologiques, la chimie de l’atmosphère en utilisant des données récoltées sur le terrain, par d’autres satellites et des modèles de chimie-transport de l’atmosphère », poursuit Gaëlle Dufour du Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques.

Des modélisations qui vont faire l’objet de nombreuses études. Les scientifiques peuvent d’ores et déjà compter sous d’autres données, déjà recueillis sur le plancher des vaches : les mesures réalisées par les observatoires de la qualité de l’air.

Confirmé par les mesures au sol

En Occitanie, cette baisse est d’ores et déjà de plus de 50 % indique Atmo. « Les niveaux moyens sur ces deux semaines [du 16 au 29 mars] restent très faibles avec plus de 50 % de baisse des concentrations en dioxyde d’azote par rapport à la situation habituelle. Les concentrations à proximité des voies de circulation sont même désormais inférieures à la pollution urbaine de fond en situation normale », précise l’observatoire régional.

[#Covid19] Deuxième semaine de confinement écoulée : quelles sont les tendances observables pour la #qualitéair en Occitanie ? @Atmo_oc ▶ https://bit.ly/3dKxHRk 

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Des baisses variables selon les jours de la semaine. La semaine dernière, les niveaux de pollution sont ainsi plus faibles en début de semaine, une légère augmentation est perceptible à proximité du trafic routier ou en situation de fond, durant la journée de samedi, et dans une moindre mesure le vendredi par rapport à la première semaine de confinement.

Reste qu’une pollution persiste dans cette région, celle aux particules en suspension. Les conditions météo et le chauffage, qui tourne même la journée en cette période de confinement, y contribuent.

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