Le Togo va aussi essayer la Chloroquine. L’épidémie gagne déjà sa place et le pays envisage d’intégrer la chloroquine dans son protocole thérapeutique, face à la maladie à nouveau coronavirus (Covid-19).
En effet, la Chloroquine, suscite autant d’espoirs que de polémique, dans la lutte contre le Covid-19. Et elle (la Chloroquine) connaît un regain de notoriété depuis que des médecins ont affirmé qu’elle avait permis d’obtenir des effets positifs sur des malades du Covid-19.
Elle ne laisse pas le Togo indifférent. Cependant, précisent les autorités sanitaires, les particuliers ne devront en aucun cas en prendre en dehors d’une prescription médicale circonstanciée. Le traitement sera ainsi mis en œuvre dans un protocole élaboré par les médecins, et sera essentiellement sur prescription et à l’hôpital.
« La chloroquine ne sera pas en vente libre », souligne le Dr Innocent Kpeto, président de l’Ordre des pharmaciens du Togo. Il s’agit notamment d’éviter que les particuliers ne respectent pas les posologies, ou se procurent le médicament par des circuits parallèles, et s’exposent à des formules de mauvaise qualité.
Rappelons que la chloroquine (plus courant sous le nom de Nivaquine), est un antipaludéen très bien connu en Afrique depuis plusieurs décennies, ensuite retirée du marché pour causes de résistances.
La molécule pressentie pour faire barrage au virus de Wuhan, est son dérivé, l’hydroxy-chloroquine, depuis sa mise en avant par les travaux du Français Didier Raoult, de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée de Marseille. Ses essais ont en effet montré des résultats encourageants, en continuité des premiers travaux menés par les chercheurs chinois, alors en pleine explosion de l’épidémie à Wuhan en Chine.
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Quelques informations capitales à savoir sur la chloroquine
Médicament vedette pendant de longues années dans la prévention et le traitement du paludisme, la chloroquine est aussi utilisée en rhumatologie et en dermatologie. Issue des recherches des industries pharmaceutiques allemande, américaine et française dans les années 1930 et 1940, elle est commercialisée en France à partir de 1949 : seul, sous le nom de Nivaquine, et en association avec du Proguanil chlorhydrate, sous le nom Savarine.
Absorbé très rapidement, la chloroquine se diffuse dans tous les tissus et peut ainsi traiter tous les organes touchés, qu’il s’agisse du foie ou des poumons. Elle n’agit pas directement sur le virus, mais plutôt sur les cellules « malades » en diminuant leurs capacités infectieuses.
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