Limogée et emprisonnée pour implication dans un scandale de corruption, Park Geun-Hye est désormais située sur son sort par la décision prise par la Cour suprême de Corée du Sud. Condamnée initialement à 30 ans d’emprisonnement, l’ancienne présidente sud-coréenne devra maintenant purger 20 ans en prison.

Cette peine est le résumé d’un long processus judiciaire qui a débuté en Corée du Sud depuis le limogeage de la première femme élue présidente. Park Geun-Hye était dans les griffes de la justice de son pays pour corruption et abus de pouvoir. Park et son amie proche, Choi Soon-sil, étant accusées d’avoir accepté des pots-de-vin de conglomérats, dont Samsung Electronics, en échange d’un traitement préférentiel.

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Le processus judiciaire a permis une réduction de la peine de l’ancienne présidente à 20 ans d’emprisonnement puisqu’elle avait été initialement condamnée à 30 ans de prison. En dehors de la prison, la Cour suprême a saisi une importante somme à Park Geun-Hye. Le tribunal a confirmé des amendes et des confiscations totalisant 21,5 milliards de wons ou 19,5 millions de dollars, rapportent plusieurs médias.

Il est à noter que l’ex-numéro 1 de la Corée du Sud a été démis de ses fonctions avec une peine de deux ans de prison. Elle avait enfreint les lois électorales. Ceci dit, ses peines équivalent à 22 ans de prison. Elle ne peut espérer qu’une grâce présidentielle pour recouvrer car elle en est légalement admissible.

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Par ailleurs, le gouvernement sud-coréen et la corruption, c’est une affaire qui ne date pas de l’époque de Park Geun-Hye. En effet, il existerait des liens entre les grandes entreprises et la politique en Corée du Sud. Plusieurs présidents sud-coréens se sont déjà retrouvés en prison après leur passage au pouvoir pour corruption. Il suffit que leurs adversaires politiques prennent le pouvoir et toutes les sales magouilles sont révélées. Quatre anciens présidents en vie de la Corée du Sud ont été reconnus coupables d’infractions pénales.