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Convalescence d’Amadou Gon Coulibaly en France : quel impact sur la campagne présidentielle ?



Le chef du gouvernement a subi un examen de coronarographie, lundi, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il restera en France pour « quelques semaines », faisant naître les interrogations sur l’impact que cette convalescence aura sur la campagne du candidat du RHDP à la présidentielle d’octobre prochain.

Dans un communiqué publié ce mardi 5 mai à la mi-journée, la présidence ivoirienne explique qu’à « l’issue de cet examen, son médecin traitant a prescrit un suivi médical et une période de repos ». Amadou Gon Coulibaly poursuivra « son séjour en France pour quelques semaines avant  de regagner la Côte d’Ivoire ».

D’après la présidence, le Premier ministre a subi un « examen de coronarographie » lundi à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris « dans le cadre de son contrôle médical périodique ». La coronarographie permet d’observer d’éventuels rétrécissements des artères pouvant altérer la circulation sanguine au niveau du cœur.

Deux ou trois semaines de convalescence

Selon nos informations, le Premier ministre souffrait d’athérosclérose. Il s’est fait poser un stent pour réduire le risque que les artères se rétrécissent de nouveau, et devrait subir de nouveaux examens. « S’ils sont bons, il pourrait être autorisé à sortir de l’hôpital d’ici à la fin de la semaine », assure l’un de ses proches.

« Le Premier ministre va très bien », a assuré Alassane Ouattara lors du conseil des ministres, ce mercredi. « On lui a posé un stent. Moi même, j’en porte depuis 1999 », a ajouté le chef de l’État.

Affaibli, se plaignant de douleurs à l’estomac et à la poitrine, Amadou Gon Coulibaly s’était rendu en urgence en France dans la soirée du 2 mai sur insistance d’Alassane Ouattara. Il avait été hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière, un hôpital parisien où il a été transplanté du cœur en juin 2012 et subit depuis ses examens les plus sérieux. Le dernier en date datait de janvier.

Initialement prévue pour ne durer qu’une grosse semaine, sa convalescence prendra seulement fin dans deux ou trois semaines. En son absence, c’est Hamed Bakayoko qui assure l’intérim. Le ministre d’État chargé de la Défense a présidé un conseil de gouvernement mardi midi.

Il avait déjà assuré l’intérim d’AGC entre la fin du mois de mars et le début du mois d’avril, lorsque le Premier ministre avait déjà été contraint de s’autoconfiner pendant quatorze jours après avoir été en contact avec une personne testée positive au Covid-19.

Quel impact sur la campagne présidentielle ?

À moins de six mois des élections d’octobre 2020, les soucis de santé du chef du gouvernement auront-ils un impact sur le calendrier du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ? Désigné candidat du parti, AGC doit théoriquement être officiellement investi en juin.

« L’impact est limité puisque nos activités sont au ralenti depuis le début de la crise sanitaire. Toutes les tournées que le Premier ministre devait faire entre mars et fin juillet avaient déjà été suspendues », explique un cadre du parti. Une mise entre parenthèses de la vie politique et militante ivoirienne du fait de la pandémie de coronavirus qui fait craindre à certains un éventuel report du scrutin prévu en octobre prochain.

Déjà plusieurs fois repoussé, le remaniement gouvernemental prévu depuis le départ de Marcel Amon Tanoh, démissionnaire des Affaires étrangères, et de Maurice Bandaman, qui a quitté le ministère de la Culture pour un poste d’ambassadeur de France, ne devrait pas avoir lieu avant le retour du Premier ministre en Côte d’Ivoire.

SES ADVERSAIRES VONT ÊTRE TENTÉS D’EN PROFITER. IL Y AURA UN AVANT ET UN APRÈS

Entre compassion, critique et inquiétude, le départ en France pour raisons médicales d’Amadou Gon Coulibaly en pleine pandémie de Covid-19 a en tout cas suscité de nombreuses réactions.

Selon plusieurs observateurs, s’il est encore trop tôt pour se faire une idée de l’impact de cet événement sur la santé du Premier ministre, la question de sa capacité à mener une campagne présidentielle pourrait rapidement se poser.

« C’est un événement qui peut changer la donne. Ses adversaires vont être tentés d’en profiter. Il y aura un avant et un après », reconnaît un proche d’Alassane Ouattara.

Dans l’entourage d’AGC, on se veut en revanche catégorique : « Il n’y a aucun doute sur sa capacité à faire campagne. Il demeure notre candidat, l’unique choix du président et ne compte pas démissionner. »

crédit: Jeune Afrique

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