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CONTRE LES ARRÊTS CARDIAQUES INOPINÉS, LE PARLEMENT CRÉE LE STATUT DE « CITOYEN SAUVETEUR »



La France se situe loin derrière les pays anglo-saxons et scandinaves quant au taux de survie des victimes d’un arrêt cardiaque. Afin de remédier à ce constat, une proposition de loi visant à lutter contre la mort subite et à sensibiliser la population aux gestes qui sauvent a été adoptée par le Parlement définitivement, jeudi 25 juin, par un ultime vote à l’unanimité du Sénat, avec la création notamment du statut de « citoyen sauveteur ».

Chaque année, l’arrêt cardiaque inopiné, ou mort subite de l’adulte, est responsable de 40 000 à 50 000 décès et représente une cause de mortalité dix fois plus importante que les accidents de la route, selon des données de l’Académie nationale de médecine. Un tiers des victimes ont moins de 55 ans. Dans 60 % à 70 % des cas, un témoin est sur place, mais seulement 40 % à 50 % d’entre eux commencent un massage cardiaque et moins de 1 % font usage d’un défibrillateur cardiaque.

Les pays anglo-saxons et scandinaves présentent un taux de survie de 20 % à 40 % des victimes d’un arrêt cardiaque inopiné contre seulement 3 % à 4 % en France, en raison d’un manque crucial de connaissance des comportements qui sauvent.

La proposition de loi du député LREM Jean-Charles Colas-Roy avait été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale en février 2019, avant d’être considérablement élaguée et réécrite par le Sénat, dominé par l’opposition de droite, en octobre 2019. En deuxième lecture, les députés ont réintroduit certaines dispositions, mais la rapporteuse au Sénat Catherine Troendlé (LR) a jugé qu’il constituait « un compromis acceptable ».

« Une garantie, une protection supplémentaire »

Le texte instaure un statut de « citoyen sauveteur » qui vise à protéger le citoyen portant secours à une personne en situation d’arrêt cardio-respiratoire. Le Sénat lui avait préféré le terme de « sauveteur occasionnel et bénévole »« Ce statut est un signal, une garantie, une protection supplémentaire pour toutes celles et ceux qui pratiqueraient des premiers secours sur une victime, en exonérant les citoyens sauveteurs de toute responsabilité civile, sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle », a déclaré le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez.

Mieux sensibiliser la population aux gestes qui sauvent, créer une Journée nationale de lutte contre l’arrêt cardiaque et renforcer les sanctions en cas de vol ou dégradation des défibrillateurs font partie des autres mesures importantes de la proposition de loi. « Une population mieux formée permettrait sans aucun doute à des vies d’être sauvées », a souligné M. Nuñez, rappelant l’engagement d’Emmanuel Macron « à ce que 80 % de la population soit formée aux premiers secours dans un délai de dix ans ».

Le Monde avec AFP

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