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Connaître Brigitte Adjamagbo-Johnson en 5 points



Elle fait sans doute partie de ces rares femmes qui se sont données corps et âme à la politique. Faisant partie des femmes-modèles en Afrique de l’Ouest, Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson est une guerrière à part entière. Qui est-elle réellement ? Découvrez là en cinq points.

1- Brigitte Adjamagbo-Johnson Née pour être politicienne

 

Né d’un père militant de Nicolas Grunitzky le deuxième président du Togo et d’une mère militante du RDA de Felix-Houphoet Boigny, le sang de la politique coule dans ses veines. Le mariage entre la politique et Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson ne date pas d’aujourd’hui. Tout débute quand à quatre ans elle a été désignée pour remettre un bouquet de fleurs à Sylvanus Olympio alors président de la République en visite à Bassar. 48 ans plus tard, elle sera la première femme à se présenter à une élection présidentielle au Togo

2- Membre fondateur du premier parti d’opposition

 

À sa prise de pouvoir en 1967, Gnassingbé Eyadema avait mis un trait sur le multipartisme. Le seul parti politique qui existait à l’époque était le RPT qu’il avait lui-même créé. En 1990, Brigitte Adjamagbo-Johnson fera partie de ceux qui tiendront tête au grand baobab. Ils créent le CDPA (Convention Démocratique des Peuples Africains). Un an après la création du parti, elle est élue au poste de Rapporteur-Général du Bureau Provisoire de la Conférence nationale souveraine, d’où elle a hérité des surnoms le Président me charge de dire et ADJAMA GAKPO

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3- Elle a été enseignante à l’Université de Lomé

 

Après avoir fait ses études primaires, secondaires et une partie de ses études universitaires au Togo, elle s’envola pour la France. Après l’obtention de sa maîtrise ès sciences juridiques en 1983, la dame de fer décrochera un DEA en droit privé à l’Université de Paris V puis un deuxième DEA mais cette fois-ci en droit privé et comparé, options droits Africains. En 1986, elle présentera sa thèse de doctorat à la grande Université de Paris I, panthéon Sorbonne.

Elle prendra ensuite la décision de rentrer au bercail où elle entama sa carrière d’enseignante. Elle sera d’abord vacataire avant de devenir deux ans plus tard assistante titulaire à l’Ecole Supérieure des Carrières Juridiques et Administrative devenue la Faculté de Droit.

4- Elle a été ministre

Ceci, très peu le savent mais c’est pourtant vrai. Alors qu’elle siégeait au haut Conseil de la République qui servait de parlement de transition, elle a été nommée dans le 1er Gouvernement de transition. Dans cet exécutif, elle dirigeait le ministère du bien-être social, des droits de l’homme et de la solidarité nationale. Elle quittera le gouvernement après l’attaque en décembre 1993 de la primature.

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5- Une grande militante des Droits de l’Homme

 

À côté de l’amour qu’elle porte à la politique. Elle a milité pour organisations de la société civile aussi bien ici qu’en dehors du Togo. Collectif des Associations Féminines, Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest, WILDAF sont entre autres des organisations dans lesquelles elle a occupé des postes de responsabilité.

Elle a d’ailleurs joué un rôle décisif dans le plaidoyer qui a poussé l’Union Africaine à adopter en 2003 le Protocole à la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatifs aux Droits des femmes en Afrique. C’est également elle qui a créé avec un groupe de femmes venant de tous horizons politiques, le Groupe d’action et de réflexion Femmes, Démocratie et Développement (GF2D), dont elle est la Secrétaire Générale jusqu’en 1997.

Le Togo possède aujourd’hui de nombreuses femmes politiciennes mais il faut reconnaître que Brigitte Adjamagbo-Johnson fait partie de celles qui ont donné le ton. Grande féministe, elle a du haut de ses 62 ans beaucoup de valeurs à transmettre aux filles d’Afrique surtout à celles qui comme elle aspirent à la politique.

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