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Conflit politique en Ethiopie : plus de 11 000 Ethiopiens ont fui la guerre pour Soudan



Conflit politique en Ethiopie : plus de onze mille Ethiopiens ont trouvé refuge au Soudan voisin, fuyant la guerre dans la région du Tigré.

La municipalité d’Addis-Abeba a appelé à compter de jeudi à trois jours de « manifestations pacifiques » accompagnées de collectes de sang et d’argent, en soutien à l’armée éthiopienne.

Prix Nobel de la paix 2019, le premier ministre Abiy Ahmed a assuré mardi que les opérations militaires au Tigré étaient sur le point d’aboutir et visaient notamment à désarmer les forces des autorités régionales et à rétablir « une autorité légitime dans la région ».

La police éthiopienne a indiqué mercredi avoir arrêté 17 officiers de l’armée éthiopienne, dont un général, chef du département des communications, accusés de trahison au profit des forces du Tigré, selon des médias internationaux.

 

Depuis une semaine, le gouvernement fédéral mène une opération militaire dans la région dissidente du Tigré au nord de l’Ethiopie. Le Front de libération des peuples du Tigré (TPLF), qui dirige la région, défie l’autorité du gouvernement fédéral depuis plusieurs mois.

Le TPLF a en effet, dominé la coalition qui a renversé en 1991 le régime militaro-marxiste du dictateur Mengistu Haïlé Mariam, puis exercé un contrôle étroit sur l’Éthiopie pendant presque trente ans, jusqu’à l’arrivée au pouvoir en 2018 d’Abiy Ahmed, issu de l’ethnie Oromo, la plus importante du pays. Le TPLF l’accuse d’avoir progressivement marginalisé la minorité tigréenne (6 % de la population) au sein de la coalition au pouvoir.

Les tensions n’ont cessé de croître depuis la convocation en août pour le mois suivant d’élections régionales par le TPLF, s’opposant au report par Addis Abeba de tous les scrutins en Éthiopie en raison du coronavirus. Pour Addis Abeba, ces élections régionales remportées par le TPLF sont illégales.

Le gouvernement fédéral a décrété le 4 novembre l’état d’urgence au Tigré après une attaque contre une « base militaire fédérale ». Abiy Ahmed accuse le gouvernement de local, dirigé par le TPLF, d’être derrière cette attaque, ce que celui-ci dément. Depuis lors l’armée éthiopienne a lancé plusieurs frappes aériennes dans la région.

 

Ces attaques répliquées par le TPLF, ont plus de 11 000 Ethiopiens à se réfugier ces dernières 48 heures dans l’est du Soudan, frontalier du Tigré, a déclaré directeur de l’agence soudanaise pour les réfugiés, Alsir Khaled, dans la ville frontalière de Kassala.

A Khartoum, une source gouvernementale a indiqué que jusqu’à 200 000 éthiopiens pourraient se réfugier au Soudan. Recevant le ministre érythréen des affaires étrangères, Osman Saleh, le premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, a insisté mercredi sur « la nécessité d’arrêter dès que possible les combats en Ethiopie et de revenir à des négociations pour éviter les guerres ».

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