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COMBIEN COÛTERAIENT LES PROPOSITIONS DE LA CONVENTION CITOYENNE POUR LE CLIMAT ?



Cent cinquante propositions pour relever l’ambition climatique de la France, mais à quel coût ? L’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) s’est livré à un premier chiffrage de l’impact financier des mesures de la convention citoyenne pour le climat, remises dimanche 21 juin au gouvernement. Il en ressort un coût net d’environ 6 milliards d’euros par an pour les finances publiques.

« C’est un coût non négligeable, mais raisonné, bien loin d’un “plan Marshall”. Il est dans l’ordre de grandeur des choix budgétaires pré-Covid et encore plus post-Covid », assure Quentin Perrier, chercheur à l’I4CE, et membre du groupe de quatorze experts qui ont accompagné les travaux de la convention« Par exemple, la suppression de la taxe d’habitation a coûté 16 milliards par an à l’Etat », précise-t-il. Depuis, la France a mobilisé 463 milliards d’euros pour lutter contre la crise économique liée à l’épidémie de Covid-19, dont 58 milliards de dépenses budgétaires effectives.

Surtout, rappelle l’expert, cette estimation du coût public n’est pas la seule donnée à prendre en compte. Les investissements proposés par la convention citoyenne, s’ils étaient inclus dans un plan de relance, pourraient entraîner des « retombées macroéconomiques positives sur le PIB et l’emploi », ainsi que des bénéfices sanitaires et environnementaux, sur la qualité de l’air, sur l’alimentation ou encore la réduction des déchets.

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11 milliards de dépenses pour la rénovation

Pour réaliser ce chiffrage « approximatif », l’Institut de l’économie pour le climat a identifié quatre blocs de mesures qui ont un fort impact pour les finances publiques, c’est-à-dire supérieur au milliard d’euros. Il s’agit d’abord de l’objectif de rendre obligatoire la rénovation énergétique globale des bâtiments d’ici à 2040, et des « passoires thermiques » dès 2030. Pour réaliser ce vaste chantier, les citoyens prévoient un système d’aides pour tous, le reste à charge devant être minime pour les plus démunis.

En supposant que 80 % du coût des travaux soit financé par des aides pour les ménages modestes et 30 % pour les autres, comme le demandent les citoyens, cela revient à mobiliser 8,5 milliards d’euros par an pour rénover 700 000 « passoires thermiques » (logements étiquetés F et G) chaque année sur la période 2021-2030, calcule l’I4CE. Pour les bâtiments énergivores (classés D et E), les besoins seraient de l’ordre de 7 milliards par an afin de financer 570 000 rénovations supplémentaires chaque année de 2021 à 2040.

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