La date est fixée et il n’y aura pas de recul. A partir du lundi 16 décembre 2019, les automobilistes et les conducteurs de taxi-motos auront affaire à la Police. Ce ne sera plus pour les contrôles de pièces d’identité, d’assurance ou de documents prouvant le bon état de l’engin. Il sera plutôt question de savoir si la personne qui conduit possède toutes ses facultés à l’instant T. L’introduction d’alcootest au Togo devra permettre de réduire le taux de mortalité sur la route.

L’annonce a été faite par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal Yark Damehame. Pour lui, la conduite en état d’ébriété fait partie des causes de mortalité sur la route. Cette cause tend d’ailleurs à supplanter les autres. Pour preuve, de la période du 1er août au 30 novembre, 1757 cas d’accidents avec 181 morts et 2420 blessés ont été enregistrés.

« A partir de lundi 16 décembre, tous les conducteurs d’engin seront soumis à un test d’alcoolémie à partir d’un alcootest. C’est un appareil qui permet de mesurer le taux d’alcool dans le sang. Lorsque le taux d’alcool d’un conducteur dépasse 0,5 g, il sera amendé à 10 000 F CFA. L’objectif est de parvenir à zéro cas d’accident sur nos routes », a indiqué le Gal Yark Damehame.

Les pertes en vies humaines, les dégâts matériels occasionnés lors de ces accidents réorientent les actions du ministère. Les tests seront désormais faits aux conducteurs dans la rue pour savoir qui a bu avec exagération ou pas. Les fautifs seront amendés conformément aux réglementations en vigueur. Le taux d’alcool limite autorisé est de 0,5 g d’alcool par litre de sang soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré. C’est en le dépassant que les sanctions suivront.

L’éthylotest, l’éthylomètre, l’alcootest (du nom d’une marque déposée) au Québec ou en Suisse. C’est une technique d’évaluation de l’alcoolémie par mesure du taux d’alcool dans l’air expiré. L’éthylotest a été inventé en 1954.