Démissionnaire du poste de préfet du département de Abidjan le 26 Août dernier Vincent Toh Bi Irié s’est vu promu candidat à l’élection présidentielle prochaine. Une évolution rapide de la situation qui a étonné plus d’un hier 31 Août qui était la date limite du dépôt des dossiers. Le flou régnait autour des circonstances de cette candidature inespérée mais tout semble s’éclaircir au fil des heures.

Il était connu depuis hier que Vincent Toh Bi Irié n’avait pas lui même déposé sa candidature mais a été représenté par un groupe de jeunes. Mais la question était de savoir si leur démarche était mandatée par l’ancien préfet d’Abidjan ou non. Cette question a désormais une réponse claire car les principaux acteurs de ce coup d’éclat sont montés au créneau pour donner des explications.

Vincent Toh Bi Irié explique lui ne pas du tout connaître celui qui a déposé sa candidature et n’a chargé personne de le faire. Il a fait cette confession a un journaliste curieux qui a rendu publique l’information. « Je ne connais pas cette personne qui est allée déposer mon dossier de candidature. Je ne l’ai jamais vu. Si je devais déposer mon dossier je l’aurai fait moi-même. J’aimerais bien connaître ses motivations » a t-il déclaré.

Quelques heures plus tard sa curiosité sera récompensée car l’instigateur de cette candidature fera lui même une déclaration pour s’expliquer. « »Nous estimons qu’il fait partie de la génération de nouveaux leaders dont la Côte d’Ivoire a besoin. Nous sommes prêts pour une Côte d’Ivoire nouvelle avec des visages nouveaux et une énergie nouvelle. Nous voulons une Côte d’Ivoire, d’Amour, de paix, de solidarité, de fraternité et d’union , valeurs qu’incarne le Préfet . » a déclaré le dénommé Daniel Sio, un activiste de la société civile ivoirienne.

Cet acte osé démontre encore une fois l’impact qu’a eu Vincent Toh Bi Irié sur la jeunesse ivoirienne pendant qu’il occupait encore ses fonctions à la Préfecture. Une situation inédite qui rappelle auy le cas de l’ancien président Laurent Gbagbo qui est lui aussi candidat malgré qu’il soit en exil depuis 2011.