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Cinq astuces pour se marier à moindre frais



Pour ceux d’entre vous qui encore l’ignorent, j’ai été garçon d’honneur au mariage de mon grand-frère, l’autre samedi, en préparation à mon prochain mariage à moi. Plein de choses m’ont marqué. J’en ai tiré des leçons et je veux bien partager certaines astuces avec vous.

Je vous préviens, ceci n’est point une ode à l’avarice ou à l’exclusion lors des célébrations de mariages. Mais nous savons tous combien il est coûteux de se marier sous nos hémisphères ici. S’il y a une chose que j’ai apprise, c’est qu’on peut faire un mariage grandeur nature, à moindres frais. Voici comment :

1) La bonne compagne, tu choisiras

Chers amis, je n’ai de leçon à donner à personne, en matière de choix de partenaire. Chacun, en effet, a ses critères. Mais s’il y a une chose qui influe plus ou moins sur le budget, c’est la robe de la mariée et la déco. Et celle qui influe sur tout cela, c’est la mariée elle-même.

Quand elle a regardé trop de dessins animés dans son enfance dans le genre de Cendrillon, le Petit Chaperon rouge, Shrek, et autres âneries dans le genre, quand elle a grandi avec les poupées Barbie et autres conneries du même acabit, elle pense direct à une longue robe. Elle complique toujours les choses, à vouloir revivre les souvenirs d’enfance dans une robe qu’elle ne portera qu’une seule fois. Elle rêve descendre d’un carrosse (ou d’une grosse bagnole, à défaut…) faire une entrée solennelle sur une musique à la Haendel, marcher sur un tapis rougi par le sang de tes années de sacrifices et de privations…

Bref, cher ami, si tu veux réduire le budget déco, prends une femme qui n’a regardé que la troupe « Carré Jeune », dans son enfance, à la télévision nationale.

2) Les étapes du mariage, tu rapprocheras

Une fois l’étape 1 franchie, nous savons tous qu’il faut faire le premier pas, puis vient la dot, le mariage civil, et enfin le mariage religieux. Oui oui, désolé, le scénario où tu te mets à genoux dans un resto pour lui passer la bague au doigt et faire ton intéressant ne marche pas par ici. Laisse cela aux films hollywoodiens. Pour le premier pas, on n’y va guère les mains vides. Pire pour la dot. C’est le moment où il faut récréer toutes les ouailles venues des familles parentes et alliées. Le village de la femme est représenté par une forte délégation. Et si jamais tu as des oncles et tantes qui prétendent t’aimer, ils viendront aussi te « soutenir » ; ou tenir tes sous, c’est selon. Et tout ce beau monde, ça mange.

Pour faire simple, fiance-toi un jeudi, va à la mairie le vendredi, et à l’église le samedi. Pourquoi ? Eh bien, une fois que tout le monde connaît le programme, ils pardonnent facilement l’absence de nourriture lors des fiançailles, se consolant de ce qu’ils ingurgiteront au mariage.

« On est déjà là ou bien ? Mariage là c’est pas demain ? On rattrape ça vite fait », diront-ils. Toi seul sais qu’il n’y aura que de l’eau minérale à la mairie pour ceux qui feront le déplacement. Rendez-vous samedi pour la grande bacchanale.

3) Une paroisse éloignée, tu choisiras

Mon grand-frère, lui, a choisi la paroisse qu’il fréquentait, avant son départ pour le Ghana. Conséquences ? Tous ses amis d’enfance, tous ses copains de catéchisme, tous les membres de son ancienne chorale, toutes les connaissances du quartier ont juré honorer de leur présence son mariage, dès la première publication des bans.

C’est bien. Mais s’il est permis d’aller se marier dans une autre paroisse de son église, pourquoi s’en priver ? Allez faire la publication des bans dans une paroisse où il n’y a pas de risque qu’un seul fidèle vous connaisse, et se sente obligé d’être présent. Si vous êtes à Adidogomé par exemple, aller vous marier à Kélégougan ou à Avépozo. Ça fait en plus une bonne balade pour vous, la Corniche de Lomé. Et si jamais la paroisse que vous avez choisie, en plus d’être loin, est également petite, c’est le jackpot. Les gens détestent être debout. Et s’il faut encore se taper une longue distance pour suivre la cérémonie dehors, ce sont des invités en moins.

4) Après la cérémonie, de nombreuses photos tu prendras.

Ça ne coûte rien de se tenir debout, sur le parvis de l’église, à se faire shooter en compagnie de ses proches et même de gens qu’on ne connaît pas. Faites des images avec tout le monde : pasteurs, catéchistes, presbytères, grande chorale, petite chorale, jeunes femmes, jeunes filles, moniteurs du culte d’enfant, enfants… Faites autant de photos, restez là sur le perron, regardez les gens s’impatienter, s’énerver, regarder leur montre, et même s’en aller. Oui oui, qu’ils s’en aillent. On ne supplie personne de venir se gaver.

5 ) Après la photo, un détour tu feras !

Je n’ai jamais compris les couples pressés de rejoindre le lieu de réception. Les gens vous suivront direct, toute la cohorte sera derrière vous. Ce n’est pas bon pour le budget prévu. Une fois que vous aurez serré assez de mains à l’église, une fois que vous aurez pris assez de photo, remontez à bord du véhicule estampillé « Just Married », et allez vous asseoir dans un bar, ou dans un restau. Objectif ? Se taper chacun deux bouteilles de bonne bière, pour faire retomber la pression des précédentes heures. C’est fou tout le bien que cela fait aux époux, mais aussi au garçon d’honneur, et au chauffeur. Pendant ce temps, les gens s’impatientent de l’autre côté, parce que justement, nul ne boit ni ne mange en absence des mariés.

Traînez dehors, dénouer vos cravates, dégrafez la robe, buvez à gorge déployée, passez une heure de temps, si vous voulez, pour vous tout seuls, avant de rejoindre la petite foule de crâneurs qui aurait attendu jusque-là. Oui, ceux-là méritent qu’on leur serve des bouchées doubles, pour qu’ils mangent et boivent à la place de tous ceux qui ont perdu patience. Ceux-là, on doit tellement bien les traiter ; ils sont les témoins et les ambassadeurs de votre petite fête « grandeur nature ».

Le Togolais ne juge pas un mariage par le nombre de convives, mais par la quantité et la qualité de mets ingurgités.

Au-delà de tout, chers lecteurs, pourquoi se priver de se faire plaisir ? Pourquoi priver ses proches des plaisirs de la nourriture gratuite, de la joie qui va avec, et de toute cette chaleur humaine ? C’est clair que vous ne devez pas vous ruiner pour votre mariage, mais on ne se marie qu’une seule fois. Mettez-vous bien.

Eyi zandé

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