La Chine a annoncé ses premiers décès confirmés de covid-19 depuis janvier 2021. La deuxième puissance économique connait une flambée de cas positifs du variant Omicron dans le nord-est du pays.

Les deux décès ont tous étés signalés le 19 mars dans la province de Jilin, portant le nombre de décès dus aux coronavirus dans le pays à quatre mille six cent trente-huit.

« La Chine a signalé quatre mille cinquante-un nouveaux cas positif ce 19 mars, contre quatre mille trois cent soixante cinq la veille », a indiqué la Commission nationale de la santé.

Le pays où le coronavirus est apparu pour la première fois fin 2019 a largement freiné sa propagation grâce à une combinaison de contrôles aux frontières et de longues quarantaines. Les confinements stricts ciblant principalement les bâtiments, des quartiers et même des villes où des cas ont été confirmés ne sauraient être omis.

La variant Omicron qui s’avère être le plus grand test à ce jour de la stratégie « zéro-covid » du pays, des dizaines de millions de personnes à travers le pays vivent donc sous le régime du confinement.

La province de Jilin a imposé une interdiction de voyager. Les résidents ont besoin de l’autorisation de la police pour traverser les frontières. La province a construit huit hôpitaux de fortune et deux centres de quarantaine pour faire face à la flambée des infections.

Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré que le pays s’en tiendrait à sa stratégie « zéro covid » malgré l’augmentation des cas positifs.

« Le pays devrait continuer à mettre les gens, la vie au premier plan, s’en tenir à la précision scientifique, au zéro dynamique, et freiner la propagation de l’épidémie dès que possible », a-t-il martelé lors d’une réunion des dirigeants du parti communiste chinois.

Par ailleurs, la région administrative spéciale de Hong Kong lutte actuellement pour contrôler la courbe de contamination du covid-19. Son taux de mortalité est actuellement l’un des plus élevés au monde avec cinq mille quatre cent un décès depuis le début de la pandémie, dont 96 % depuis le début de la dernière vague épidémique le 31 décembre 2021, selon les données du gouvernement hongkongais.