L’histoire fait froid dans le dos et elle revient dans l’actualité 3 ans après, mais pour une conclusion aux airs de justice rendue. Le couple en question avait choqué en Chine et partout dans le monde après que ceux-ci ont fait tomber volontairement deux bébés du 15^e étage d’un immeuble. Cet acte ignoble était alors motivé par l’amour.

Une histoire passionnelle, mais odieuse

En novembre 2020, la ville de Chongqing au sud-ouest de la Chine fut le théâtre d’un acte aussi barbare qu’incompréhensible. En effet, un père dénommé Zhang Bo avait fait tomber son fils de 1 an et sa fillette de 2 ans du 15^e étage d’un immeuble d’habitation. Le crime avait dans un premier temps été maquillé en accident, mais les enquêteurs s’étaient rapidement rendus compte que l’acte était prémédité.

Le père de famille a ensuite avoué avoir agi sous l’impulsion de sa nouvelle compagne qui ne voulait pas des enfants d’une autre femme dans son foyer. Au début, ce dernier cachait en réalité l’existence de ces enfants à sa nouvelle compagne Ye Chengchen ainsi qu’aux parents de celle-ci.

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Mais lorsqu’ils s’en sont rendus compte, la femme a laissé entendre que leur relation ne pouvait pas aboutir au mariage avec la présence de ces deux enfants. C’était le même son de cloche du côté de la nouvelle belle famille qui était vent debout contre cette situation. Pour se donner des chances d’épouser Ye Chengchen, Zhang Bo a alors commis l’irréparable.

Une peine irréversible

Suite à ce crime odieux, les deux amants avaient été condamnés à la peine de mort après un premier procès puis un recours en appel en 2022. La peine étant confirmée, les deux amants ont été exécutés ce jour. « Le 31 janvier 2024 au matin, le tribunal populaire intermédiaire numéro 5 de Chongqing a suivi l’ordre d’exécution émis par la Cour populaire suprême et a exécuté Zhang Bo et Ye Chengchen » peut-on lire dans le communiqué du tribunal.

Notons que la peine de mort est toujours appliquée en Chine pour au moins 46 crimes dont l’homicide volontaire, le viol et le trafic de drogue. Zhang Bo et Ye Chengchen tombent donc sous le coup de cette peine capitale et ce n’est que justice diront certains. Pour les défenseurs des droits de l’homme, l’appréciation pourrait toutefois s’avérer différente.

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