Les électeurs chiliens ont massivement rejeté une nouvelle constitution qui devait remplacer celle élaborée sous le régime militaire du général Augusto Pinochet.
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Lors d’un référendum, près de 62% ont voté contre le projet progressiste. La marge de la défaite est beaucoup plus grande que ce que les sondages d’opinion avaient suggéré.
Le président chilien Gabriel Boric, qui avait soutenu la nouvelle constitution, a déclaré qu’il travaillerait avec le Congrès et la société civile pour proposer un « nouveau processus constitutionnel ».
« Nous devons écouter la voix du peuple » qui, a-t-il dit, n’avait manifestement pas été satisfait de la proposition avancée par la convention constitutionnelle.
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Il a déclaré qu’il continuerait à travailler pour parvenir à une proposition qui « nous remplirait de confiance et nous unirait tous ».
Selon certains électeurs qui se sont prononcés au micro de FRI, la nouvelle constitution ne garantit pas un climat de paix dans l’avenir. « J’ai voté contre la nouvelle Constitution car je considère qu’elle proposait un État qui n’était pas viable pour notre pays, témoigne Juan Carlos, un électeur, au micro de FRI. Il y aurait eu un déséquilibre du pouvoir, de telle manière qu’une majorité relative aurait pu prendre le contrôle du pays à travers les trois pouvoirs et pendant quatre ans. Donc ça n’était pas une bonne chose pour la démocratie…
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