L’université de Machakos, au Kenya, fait sensation en proposant d’introduire un diplôme de sorcellerie. Cette initiative controversée, la deuxième du genre dans le monde, a suscité une vague de réactions en ligne, certains exprimant leur curiosité, d’autres s’inquiétant de ses implications.
Controverse et curiosité autour du diplôme de sorcellerie de l’université de Machakos
Le projet de l’institut de lancer un programme de formation à la sorcellerie a suscité à la fois la controverse et la curiosité des internautes, qui ont réagi de diverses manières. Cette initiative innovante fait de l’université de Machakos la deuxième institution au monde à proposer un tel programme.
Les réactions en ligne ont été mitigées, certains trouvant l’initiative scandaleuse et inquiétante, tandis que d’autres expriment leur curiosité et leur intérêt pour ce programme non conventionnel.
Lire aussi : Eswatini (ex-Swaziland) : le gouvernement interdit une compétition de sorcellerie
Le point de vue de l’université
Le vice-chancelier défend l’initiative en soulignant l’abondance de l’expertise locale dans le comté de Machakos. L’université vise à exploiter ces connaissances au profit de la société, en veillant à ce que des connaissances historiques et culturelles précieuses soient préservées. Le programme vise à attirer des étudiants désireux d’explorer et de comprendre les pratiques traditionnelles.
« Dans le comté de Machakos, nous disposons d’un grand nombre de compétences indigènes qui peuvent être exploitées au profit de la société, et il s’agit là d’un premier pas vers l’intégration de ces connaissances. Nous espérons que ce cours aidera les jeunes et la jeune génération à ne pas passer à côté de connaissances historiques et culturelles précieuses », a déclaré le vice-chancelier.
Détails du programme de diplôme en attente d’approbation
Lire aussi : Inde: Une mère et sa fille massacrées suite à des accusations de sorcellerie
Sous la juridiction de la Faculté des sciences humaines et sociales, le projet de diplôme de sorcellerie en quatre ans attend l’approbation du Conseil de l’éducation de l’université. Le programme promet une liste éclectique de professeurs, apportant l’expertise de diverses régions, y compris le Kenya, Zanzibar, Haïti et le Mexique.
Bien que les modules de cours spécifiques restent confidentiels, des initiés ont laissé entendre qu’il y aurait deux stages sur le terrain, permettant aux étudiants de s’engager dans des activités pratiques liées à l’étude de la sorcellerie.
La proposition non conventionnelle de l’université Machakos remet en question les normes académiques traditionnelles et, alors que l’initiative attend d’être approuvée, elle reste au centre des discussions mondiales sur l’intersection de l’éducation, de la culture et des domaines d’études non conventionnels.