En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Ces porteurs de cercueils qui font le buzz



Depuis un certain temps, la vidéo ou l’image de porteurs de cercueils bien endimanchés dansant est devenue apercevable sur les réseaux sociaux. Ce sont des porteurs du Ghanéen Benjamin Aidoo et tenez-vous bien, ils sont biens rémunérés.

Alors que l’Afrique et le monde entier se démènent pour éradiquer le Covid-19, ces porteurs de cercueils ghanéens font le buzz et sont devenus célèbres sur la toile. Les porteurs de Benjamin Aidoo ne se contentent pas de porter un cercueil, ils accompagnent le défunt en danse jusqu’à sa dernière démeure. Ceci n’est pas étonnant au Ghana puisqu’ils préfèrent des funérailles joyeuses témoignant la réussite de la famille.

Lire aussi : 5 choses étranges pratiquées en Afrique pour accompagner les morts à leur dernière demeure (vidéo)

Benjamin Aidoo, fondateur, chorégraphe et leader de la « troupe des porteurs de cercueil », a lancé son entreprise en 2010. Il a finalement décider d’ajouter la chorégraphie à la prestation de service de sa troupe pour donner un peu de style et de rythme à la cérémonie. Il demande donc à ses clients : « Voulez-vous que ce soit solennel ou voulez-vous un peu plus de spectacle ? Ou peut-être voulez-vous y ajouter une chorégraphie ? » C’est avec cette initiative que les porteurs de cercueils ont acquis une certaine notoriété au Ghana. C’est fort remarquable de les voir exécuter des chorégraphies, tomber par terre, tourner et même lancer et ratrapper le cercueil.

DJ Arafat: revivez la retransmission des obsèques et funérailles

Ceux qui veulent des obsèques rythmées payent à Aidoo généralement jusqu’à 2 200 cedis (230 000 F CFA) par représentation. Il a ainsi créé de l’emploi à environ 100 jeunes hommes et femmes qui étaient en perte de repère. Leur salaire est estimé à 230 milles par funérailles car les Ghanéens dépensent beaucoup pour célébrer copieusement leurs funérailles.

« Les gens se vantent de ce qu’ils dépensent pour un enterrement… Ils disent avec fierté « J’ai dépensé 10 000 cedis (plus d’un million de FCFA). Les Ghanéens n’épargnent aucune dépense car nous nous soucions plus des morts que des vivants. Il suffit de mourir et vous verrez combien d’êtres chers vous avez », a déclaré Aidoo.

« Ces gens, lorsqu’ils emmènent votre bien-aimée à sa dernière demeure, ils dansent aussi, alors j’ai décidé de donner à ma mère un voyage de danse chez son créateur », a confié Elizabeth Annan une cliente d’Aidoo.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !