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Ces incroyables images qui démontrent de la gravité de l’incendie en Australie



En Australie, au moins 25 morts, des centaines de propriétés incendiées, des milliers de km2 partis en fumée, des dizaines de milliers d’habitants évacués, des millions d’animaux tués, des milliards d’euros de pertes pour l’économie.

Le bilan des gigantesques incendies de brousse n’en finit plus de s’aggraver sur l’île-continent australienne, où les autorités tentaient dimanche 5 décembre d’évaluer les dégâts, au lendemain d’un nouvel épisode caniculaire (48,1 degrés à Sydney) qui a favorisé l’extension des feux.

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Chassés de chez eux par les flammes, des milliers d’Australiens ont échoué dans des camps de fortune, se transformant en réfugiés dans leur propre pays. Dans plusieurs stations balnéaires, des familles entières en sont réduites à patauger dans l’océan pour se mettre en sécurité, en attendant l’arrivée de navires de l’armée.

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Plus de 100 000 personnes ont reçu l’ordre d’évacuer villes et villages dans le sud-est du pays, placé en état d’urgence. Sur la route de l’exode, ces automobilistes ont provoqué d’immenses bouchons en direction de Canberra et de Sydney.

Au-dessus des localités les plus touchées, le ciel est devenu noir et des cendres sont tombées sur des populations isolées. « Nous sommes en territoire inconnu », a reconnu Gladys Berejiklian, la première ministre de Nouvelle-Galles du Sud. Face à la gravité de la crise, le premier ministre Scott Morrison a fait appel à 3 000 réservistes de l’armée pour prêter main-forte aux pompiers volontaires exténués. L’annonce décidée sans concertation avec les soldats du feu a aussitôt alimenté les critiques virulentes sur sa gestion de la crise.

Des incendies impossibles à stopper

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Devant l’ampleur des brasiers qui ont démarré fin septembre, il n’est plus question d’éteindre les incendies mais de les orienter afin d’en limiter les dégâts. «  Les feux couvrent une région si vaste qu’il n’y a pas assez de pompiers et d’avions bombardier d’eau dans le monde pour les stopper, rappelle Cormac Farrell, expert en feux de brousse. La gestion de ces feux, c’est d’abord de tenter de les diriger. Nous sommes relativement efficaces en la matière au vu du nombre peu élevé de victimes. En 2009, des incendies moins vastes avaient tué plus de 200 personnes ».

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Dimanche, la baisse des températures et des pluies éparses tombées sur le sud-est ont offert un bref répit aux soldats du feu, notamment en Nouvelle-Galles du Sud où 150 brasiers continuent de se répandre. Mais après une année de sécheresse, les spécialistes restent très pessimistes. « À moins que la pluie ne tombe, ce sera un enfer pour les mois qui viennent, précise Paul Barnes, directeur du programme Risques et résilience à l’Institut australien de stratégie politique.  La saison des feux de brousse a commencé plus tôt cette année et se finira plus tard, en avril ou en mai ».

 

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