Embarqué dans un avion depuis Paris, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2020, qui devait regagner Abidjan lundi après-midi, a finalement dû atterrir à Accra au Ghana.

L’avion de Guillaume Soro n’a pas pu atterrir à la Gestion administrative, du transport et de la logistique (GATL) d’Abidjan Port-Bouët comme prévu. Plus de 800 policiers et gendarmes mobilisés pour empêcher tout rassemblement à l’accueil de l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Les autorités ivoiriennes ont mis les moyens pour ne pas que le retour de l’ex-président de l’Assemblée nationale, soit populaire. Aussi, la conférence de presse que devait donner son parti politique le GPS, s’est transformé en scène de guerre comme l’on pourrait le constater sur ces images.

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Selon les informations, les ex-com zones (ex-chefs rebelles) qui agissaient sur les ordres de Guillaume Soro pendant plusieurs années ont été convoquées à la présidence de la République de Côte d’Ivoire. Plusieurs arrestations ont eu lieu parmi lesquelles les plus proches de Guillaume Soro : Deputé Yao soumaïla, Kando soumahoro, koné Tefour, Alain Lobognon, Soro Kanigui, Soro Simon et autres.

Simon Soro, le petit frère de l’ancien président de l’Assemblé nationale affirme avoir été empêché par les policiers d’avoir accès à la résidence de son frère ainé sise à Marcory Résidentiel. « Compte tenu de la venue de mon ainé, Guillaume Soro, je me suis vu empêché d’arriver à sa résidence. Quand j’ai essayé de demander ce qui se passait réellement, on m’a fait comprendre que les instructions viennent de la haut. Je dis mais qui est plus habilité à accéder à la résidence du président. Ils m’ont fait comprendre que la hiérarchie a donné ses ordres. Donc ils ne pouvaient pas me permettre d’avoir accès à la résidence de mon ainé », a dénoncé Simon Soro, son cadet.