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Centrafrique : l’ONU réclame la libération immédiate des militaires français



Un haut fonctionnaire de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en République centrafricaine a demandé la libération immédiate de quatre soldats français. Ces derniers ont été arrêtés lundi 21 février pour un complot présumé d’assassinat du Président Faustin Archange Touadera.

 

S’exprimant lors d’un point de presse après avoir rencontré le président Touadera le mardi 22 février, Stéphane Dujarric, le porte-parole de l’ONU à Bangui, a déclaré qu’au moment de leur arrestation, les quatre soldats français, membres du contingent français de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), « portaient des cartes d’identification de l’ONU et n’ont pas encore été libérés et sont toujours détenus à la gendarmerie ».

 

« Le commandant des Casques bleus des Nations unies et l’assistant de l’émissaire des Nations Unies dans ce pays ont été reçus par le président pour traiter ce dossier. Tout le monde essaie de le résoudre pour que nous assistions le plus rapidement possible à la libération des quatre soldats », a ajouté M. Dujarric.

 

 

Antonio Guterres, le chef de l’ONU frappe du poing sur la table

 

Quatre soldats français qui escortaient un général du contingent de la MINUSCA ont été arrêtés le lundi 21 février à l’aéroport de Bangui M’poko. Cet incident survient alors que les relations entre la France et la Centrafrique se tendent de jour en jour et sont aggravées par une féroce guerre d’influence entre Paris et Moscou.

 

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a également ordonné mercredi la libération immédiate de quatre soldats de la Légion étrangère de la MINUSCA. Dans un communiqué, il a fait remarquer, ces membres de la troupe « jouissent de privilèges et immunités qui leur sont accordés dans l’intérêt des Nations unies ».

 

Guterres souligne que la procédure établie entre l’ONU et la République centrafricaine en cas de suspicion d’infraction concernant le personnel de l’ONU « n’avait pas été respectée ». Il demande au gouvernement de la République centrafricaine de « respecter toutes ses obligations en vertu du droit international, y compris l’Accord sur le statut des forces, et de libérer ce personnel de la MINUSCA sans condition et sans délai ».

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