Chassé du pouvoir par un mouvement rebelle appelé la Seleka en 2013, l’ex-président de la Centrafrique refait surface. A l’approche de l’élection présidentielle de décembre 2020, François Bozizé a annoncé sa candidature pendant le congrès de son parti à Bangui.
Après avoir pris de force le pouvoir en 2003, François Bozizé a été renversé une décennie plus tard par une coalition de rebelles appelée la Seleka. Un coup d’état qui va plonger tout le pays dans une guerre civile opposant les rebelles aux Antibalakas, ceux qui soutenaient le président. En Décembre 2019, il est rentré de son exil et a décidé de se présenter aux élections présidentielles de 2020.
Lire aussi : Centrafrique : qui aide Touadéra à contrer l’influence de Bozizé ?
« Le congrès vient de me désigner candidat du Kwa Na Kwa à la prochaine présidentielle. J’accepte solennellement la mission que vous me confiez », a-t-il déclaré lors d’un discours prononcé devant les militants du parti et retransmis en direct sur les réseaux sociaux. Pour les experts, ce scrutin compterait trop de risques car le pays est instable et la plus grande partie des terres du pays serait contrôlé par les milices.
Un pays au bord du gouffre décrit par François Bozizé. Dans son discours il a évoqué une absence de démocratie, une montée en puissance du tribalisme, une sécurité à faille, une autorité de l’Etat complètement bafouée. Il se dit être le candidat idéal. Le seul qui pourra permettre la réconciliation nationale. De ce fait il lance un appel aux autres partis de se joindre à lui pour cette mission ultime qui lui est confiée.
Lire aussi : Centrafrique : sur qui François Bozizé s’appuie-t-il pour rester dans la course à la présidence ?
Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz
Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.
Newsletter
Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !