Tout comme les civils, les soldats en ont marre des violences. Plus d’une centaine de soldats centrafricains ont échappé aux violences dans leur pays pour trouver refuge dans une ville frontalière du Cameroun où ils ont été bien accueillis par les autorités.

Le gouverneur de la région orientale du Cameroun, Grégoire Mvongo a indiqué qu’au moins 117 soldats centrafricains ont fuit vers Garoua-Boulai, une ville frontalière du Cameroun. Ils ont déserté à cause des attaques rebelles dans le nord-ouest de la RCA. « Ils sont arrivés avec leur matériel de guerre et ont été désarmés avant d’être accueillis par le sous-préfet de Garoua-Boulai et les autorités militaires locales », a indiqué le gouverneur qui les a pris en charge dans un camp militaire en attendant que les choses se calment en RCA.

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Depuis le début du processus électoral, les populations centrafricaines font face à la rébellion des groupes armés qui comptent empêcher la tenue des élections. Cette situation qui est en pleine détérioration a provoqué le départ de plusieurs Centrafricains. Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, plus de 55 000 personnes ont fui les violences. Parmi eux, 1 600 civils centrafricains qui ont également traversé la frontière dans le même sens que les soldats déserteurs, selon un porte-parole du HCR Cameroun.

Face à cette situation alarmante, l’armée centrafricaine, à elle seule ne fait pas le poids. Leurs handicaps seraient leur manque d’équipements et leur mauvaise organisation. Pour tenir tête aux rebelles, il a fallu l’intervention de forces de l’ONU dans le pays et celle du Rwanda. Les tensions sécuritaires ont lieu dans plusieurs endroits du pays, principalement dans les localités sous contrôle des groupes armés.

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À cause de cela, tous les électeurs n’ont pas pu prendre part au vote partout sur le territoire. En effet, la Centrafrique votait ce dimanche 27 décembre pour élire un nouveau président et de nouveaux députés.