Une vague de célébrations a déferlé à Niamey et dans d’autres villes du Sahel après l’annonce conjointe des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La nouvelle a été diffusée sur les chaînes nationales respectives du Mali, du Niger et du Burkina Faso, déclenchant une réaction spontanée de la population, notamment à Niamey, où la Place de la Concertation est devenue le lieu de rassemblement de la liesse populaire.

La date du 28 janvier est désormais inscrite dans les annales de l’histoire, marquant la détermination et la vision des trois Chefs d’État, à savoir le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, le Colonel Hassimi Goïta et le Capitaine Ibrahim Traoré. Les festivités ont été marquées par la participation massive de jeunes, hommes, femmes, et moins jeunes, exprimant ainsi leur soutien à cette décision courageuse.

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Au milieu des chants, de la musique et des vuvuzelas, les manifestants ont témoigné de leur ferme volonté d’accompagner les autorités dans la concrétisation de cette décision historique. Parmi les manifestants se trouvait Mme Haoua Moumouni, membre des femmes engagées, qui a exprimé sa joie pour cette sortie de la CEDEAO, qu’elle qualifie de « sortie d’une épine dans le pied » des trois pays.

M. Belko Abdouraharame, un autre citoyen présent à la manifestation, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour leur courage. Il a souligné les prétendues violations de droits par la CEDEAO, déclarant que cette organisation sous-régionale avait souvent recours à la violence, aux sanctions, et à l’humiliation. La décision de quitter la CEDEAO a été saluée comme une victoire, offrant aux pays du Sahel une perspective de progrès et de développement. La journée a été qualifiée d’historique, symbolisant l’unité sacrée du peuple du Niger autour de ses autorités.