Face à la décision du Niger, du Mali et du Burkina Faso de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Parlement de cette organisation régionale a pris une initiative significative. Jibrin Barau, premier vice-président du Parlement de la CEDEAO et vice-président du Sénat nigérian, a annoncé la création d’un comité de médiation ad hoc. Cette mesure vise à rétablir les relations et encourager ces nations à réintégrer le bloc régional.
Cette décision a été révélée lors de l’ouverture de la deuxième session extraordinaire de 2024 à Kano. Jibrin Barau a expliqué que cette initiative répondait à un appel urgent du président de la Commission de la CEDEAO. Ce dernier avait insisté sur la nécessité d’une intervention rapide du Parlement pour éviter une désintégration potentielle de l’organisation, mettant en avant l’importance de la collaboration pour maintenir l’unité régionale.
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Commandez MaintenantBarau a rappelé l’urgence d’agir face à cette situation critique : « Nous devons répondre à cet appel avec le plus grand sérieux et être déterminés à jouer notre rôle en faveur des millions de citoyens touchés par ces conflits. » En ce sens, il a proposé la formation d’un comité de médiation ad hoc. Ce comité aura pour mission de collaborer avec toutes les parties prenantes pour persuader les pays membres de l’Alliance des États du Sahel de revenir sur leur décision. L’objectif est de favoriser le dialogue et de résoudre les conflits qui menacent la stabilité régionale.
Barau a également souligné que l’unité et la force de la CEDEAO reposent sur la solidarité entre ses membres : « Il ne fait aucun doute que nous sommes plus forts ensemble et il n’y a absolument aucune alternative à nos aspirations collectives d’une CEDEAO unie, pacifique et sûre. » Cette initiative marque donc un pas déterminant vers la réconciliation et la cohésion au sein de la région ouest-africaine, affirmant l’importance de la coopération pour surmonter les défis communs.