« La CEDEAO est devenue une menace pour les pays du Sahel »

Le 28 janvier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont officiellement annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à travers un communiqué commun. Les gouvernements militaires des trois pays ont justifié cette décision par l’incapacité de l’organisation régionale à fournir une assistance efficace dans leur lutte cruciale contre le terrorisme et l’insécurité.

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a déclaré à la chaîne locale ORTM1 que la CEDEAO était devenue une « menace » pour les pays du Sahel. Il a accusé l’organisation d’avoir été utilisée contre les institutions, les États et les peuples de ces pays, soulignant l’impact négatif des « mesures coercitives » adoptées, allant jusqu’à menacer d’interventions militaires.

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le chef de la diplomatie malienne a souligné que l’organisation régionale avait adopté des « mesures coercitives » qui ont eu un impact sur la population, allant même jusqu’à « menacer une intervention militaire ».

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Selon le ministre Diop, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont fait un « choix de survie » en se retirant de la CEDEAO. Une analyse partagée par le politologue burkinabé Bayala Lianhoué Imhotep, qui estime que cette décision « met à mal l’attitude coloniale de la France ».

Les relations entre ces pays et la CEDEAO étaient déjà tendues depuis les prises de pouvoir militaires au Mali en 2020, au Burkina Faso en 2022 et au Niger en 2023. L’organisation avait imposé des sanctions sévères et menacé d’interventions militaires pour réintégrer les autorités déchues, allant jusqu’à suspendre les trois pays de ses instances.

Ce retrait soulève des interrogations sur l’avenir des relations régionales et sur la possibilité d’une monnaie commune pour l’Afrique de l’Ouest, l’AES, après cette décision inédite. La situation reste complexe, marquant un tournant majeur dans la dynamique politique de la région.

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