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CEDEAO – Coups d’Etats : Georges Weah dénonce une approche à deux vitesses

Georges Weah, le président du Liberia et ancien footballeur de renommée mondiale, a vivement critiqué l’approche à deux vitesses de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lorsqu’il s’agit de traiter les coups d’État sur le continent africain.

Weah a exprimé sa frustration lors d’une récente conférence de presse, affirmant que la CEDEAO semblait adopter une position contradictoire dans sa réaction aux coups d’État. Selon lui, les pays membres de l’organisation font preuve de laxisme lorsqu’il s’agit de condamner certains coups d’État tout en prenant des mesures fermes dans d’autres cas similaires.

Le président libérien a cité l’exemple du coup d’État survenu au Mali en août 2020, qui a été suivi d’une suspension immédiate du pays de la CEDEAO. Cependant, il a souligné que la Guinée, qui a également connu un coup d’État en septembre 2021, n’a reçu qu’une condamnation verbale de l’organisation régionale, sans aucune sanction.

Weah a déploré cette approche à deux vitesses, affirmant qu’elle sape les efforts visant à promouvoir la démocratie et la stabilité en Afrique de l’Ouest. Il a également souligné que de tels événements détournent l’attention des questions économiques et sociales cruciales qui nécessitent une attention immédiate.

Le président libérien a appelé la CEDEAO à adopter une position cohérente et ferme contre tous les coups d’État sur le continent. Il a souligné que des mesures énergiques et unifiées sont nécessaires pour dissuader les tentatives de renversement violent des gouvernements démocratiquement élus.

Cette déclaration de Weah intervient à un moment critique pour la CEDEAO, alors que la région a été témoin de plusieurs coups d’État au cours des derniers mois. La question de la réponse appropriée à ces événements reste donc cruciale pour la stabilité politique de la région.

Il reste à voir si les appels de Weah mèneront à des changements significatifs dans l’approche de la CEDEAO envers les coups d’État. Néanmoins, sa voix est précieuse en tant que leader respecté sur le continent africain et pourrait contribuer à susciter une réflexion plus approfondie sur la manière de traiter ces situations dangereuses qui menacent la paix et la démocratie en Afrique de l’Ouest.

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