Accusé d’agression sexuelle, le président américain Donal Trump a réagi dans un entretien accordé au site américain The Hill.

Chroniqueuse bien connue du magazine Elle, Elisabeth Jean Carroll a accusé le président des États-Unis de l’avoir violée en 1995 ou 1996 dans une salle d’essayage de magasin Bergdof Goodman à Manhattan. Elle a décrit la scène alléguée dans un extrait de son nouveau livre, What Do We Need Men For?, publié par le magazine New York.

Donald Trump a accusé E. Jean Carroll de mentir pour vendre son livre. «Je ne sais rien d’elle. Je ne sais rien de cette femme», a-t-il dit. « Je vais le dire avec grand respect.  Premièrement,  ce n’est pas mon genre de femme. Deuxièmement, ce n’est jamais arrivé. Ce n’est jamais arrivé, Ok ? », a réagi Donald Trump  dans un entretien au site politique américain The Hill, ajoutant qu’il ne « sait rien de cette femme. C’est une chose horrible que des gens puissent proférer de telles accusations.

Aujourd’hui âgée de 75 ans, la journaliste a raconté que le promoteur immobilier lui avait demandé d’essayer des sous-vêtements qu’il avait l’intention d’acheter pour une femme. Il l’aurait par la suite poussée violemment contre le mur avant de réussir à la violer malgré les efforts de sa victime présumée pour l’en empêcher.

«J’ai de la difficulté avec le mot», a déclaré Carroll sur CNN en faisant référence au terme «viol». «Je vois ça comme un combat. Il a baissé mes collants. Ça s’est terminé très rapidement. C’était 100% contre ma volonté.»

Carroll dit avoir raconté l’agression présumée à deux amies peu après. L’une l’aurait encouragée à dénoncer Donald Trump à la police. L’autre lui aurait dit de se taire de peur que l’accusation ne se retourne contre elle.  Jointe par le New York Times, les deux femmes, qui veulent rester anonymes, ont confirmé les dires de Carroll.