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CE GROUPE DE VOLONTAIRES VA TRAQUER LA DÉSINFORMATION SUR LES VACCINS EN LIGNE



40 % des républicains pensent que le futur vaccin de Bill Gates contre le coronavirus contiendra une puce de suivi. Par sa nature très anxiogène, la pandémie a généré tout un lot de théories complotistes qui se sont diffusées très rapidement sur la toile. La controverse liée aux vaccins a elle aussi repris de plus belle, tandis que des chercheurs du monde entier s’affairent pour trouver une solution face à la maladie.

La désinformation sur le sujet atteindrait même des niveaux inédits, aidée en cela par des bots, mais aussi par des utilisateurs humains. Ainsi, la vidéo Plandemic signée du vidéaste Mikki Willis a connu un succès retentissant. En 26 minutes, l’homme y expose un supposé grand complot impliquant les élites mondiales, dont Bill Gates, visant à utiliser le prochain vaccin pour… prendre le pouvoir. Elle aurait déjà été vue plus de 8 millions de fois.

Une efficacité remise en question

Face à ce danger, l’organisation à but non lucratif spécialisée dans la santé publique, Public Good Projects (PGP), a décidé d’agir à sa manière. Elle prévoit le recrutement de très nombreux volontaires pour lutter contre la désinformation sur les vaccins en ligne. Pour cela, elle s’appuiera sur les Américains qui soutiennent les vaccins, une armée silencieuse selon Joe Smyser, son président. Cette opération baptisée Stronger, reçoit aussi le soutien d’organisations pro-vaccins américaines. Wired précise également qu’elle recevra des financements de la part de BIO, le plus grand lobby biotechnologique du monde.

Une fois le recrutement achevé, les volontaires bénéficieront des outils d’analyse des réseaux sociaux mis au point par PGP. Ces derniers ont d’ailleurs constaté que l’essentiel des discussions anti-vaccins sont générés par environ 129 leaders d’opinion. Pour les contrer, les participants de Stronger recevront des notifications lorsqu’un élément de désinformation est susceptible d’être vu par des millions d’internautes. Il leur sera alors conseillé d’aller poster des contenus et des éléments de langage précis leur seront suggérés. S’ils sont suffisamment nombreux, l’effet sera bien là et la bataille des idées pourra commencer. Mais contrairement aux méthodes de certains de ses adversaires, Joe Smyser entend miser sur les faits plutôt que sur la passion et l’insulte.

Reste à voir l’efficacité d’un tel dispositif sur la durée. Rien n’indique en effet que les personnes opposées à la vaccination apprécieront de voir débouler des centaines d’internautes sur leurs pages pour leur dire des choses qu’ils n’ont pas envie d’entendre.

Brendan Nyhan, un chercheur spécialisé dans les politiques publiques de santé, se montre d’ailleurs assez sceptique sur l’impact réel des réseaux sociaux en la matière. Selon lui, les pro-vaccin devraient plutôt se concentrer sur les politiques en charge des exigences vaccinales dans les États.

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