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Carlos Ghosn : Démission groupée de tous ses avocats japonais



Junichiro Hironaka, l’avocat japonais le plus médiatique de Carlos Ghosn, a annoncé ce jeudi 16 janvier 2020  le retrait de tout son cabinet de l’ensemble du dossier Ghosn. Cette décision a été prise après la fuite illégale de l’ancien patron de Renault-Nissan.

« Aujourd’hui, nous avons remis au tribunal de Tokyo une lettre de démission de tous les avocats du cabinet Hironaka pour l’ensemble des affaires concernant Carlos Ghosn », a expliqué le défenseur dans un bref communiqué. Il a toutefois souligné qu’il n’y aura pas de conférence de presse à ce sujet.

Il s’était dit « abasourdi » par la fuite de Carlos Ghosn fin décembre. Cette décision n’est pas une totale surprise, car Hironaka, 74 ans, avait signalé qu’il allait se retirer après l’évasion de son client. Mais il était en théorie possible que d’autres avocats de son cabinet prennent la relève sur l’épais dossier Carlos Ghosn.

Deux autres cabinets d’avocats japonais, celui de Hiroshi Kawatsu et celui de Takashi Takano, travaillaient aussi depuis un an avec M. Hironaka pour défendre Carlos Ghosn, visé par quatre inculpations au Japon. Une source proche de M. Takano a précisé à l’AFP que lui et son équipe lançaient aussi l’éponge sur ce dossier, tandis que le bureau de M. Kawatsu a déclaré ne pas avoir d’informations à donner aux médias pour le moment.

Lors des entretiens qu’il a accordés à divers médias depuis le Liban, M. Ghosn avait pourtant déclaré avoir toujours grand besoin de ses défenseurs japonais. Ceux-ci ont cependant été précipités dans un grand embarras par la fuite de leur client, dont l’interdiction de quitter le Japon était une condition de sa libération sous caution pour laquelle ses avocats s’étaient porté garants.

L’avocat japonais Hironaka, qui s’était taillé une réputation de maître de l’acquittement au Japon, avait refusé la semaine dernière de laisser les procureurs entrer dans ses bureaux pour y saisir du matériel informatique utilisé par Carlos Ghosn, les enquêteurs soupçonnant qu’il ait préparé son évasion en faisant usage de l’ordinateur mis à sa disposition dans ces lieux.

Par ailleurs, le tribunal de Tokyo a entériné jeudi de jure la séparation des procès dans l’affaire Ghosn, selon les médias nippons.

L’ancien patron de Renault-Nissan Ghosn devait être jugé en même temps que son ancien bras droit Greg Kelly et Nissan dans le volet de l’affaire concernant les minorations de rétributions. Ghosn étant absent, seuls les deux autres seront jugés, car le droit pénal japonais ne prévoit pas de procès par contumace dans ce cas.

Lire aussi : Au Japon, des internautes se lancent dans un « Carlos Ghosn challenge »

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