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Caravane de Sonko : ce qui vous a échappé



(Dakar) La campagne électorale bat son plein. Le candidat de la coalition « Sonko Président », a déjà bouclé ses trois premiers jours en sillonant Dakar, Kaolack, Guinguinéo, Koungheul, Kaffrine, Gossas et Bambèye. Des étapes mouvementées marquées par des coulisses jamais vues.

Guinguinéo, une localité obscure

A Guinguinéo, rien ne va. C’est une vraie table rase. Ce département de Kaolack vit dans l’obscurité depuis plusieurs années. Pourtant, l’ancien premier ministre sous Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye est originaire de cette localité, mais cela ne s’est jamais senti. « On est dans la galère parce qu’il n’y a pas de lumière dans les rues. Notre ville n’est pas éclairé comme vous le constatez », témoignent les populations. Effectivement, hier soir aux alentours de 23h, le constat était là peu après l’arrivée de la caravane de Ousmane Sonko. Si ce n’était pas les véhicules et les lumières des cadreurs, il allait difficile d’entrer dans cette localité située à moins de 50km de Kaolack. « On dirait qu’on n’a jamais eu de premier ministre. C’est vraiment difficile.

Kaolackien…

Dans le bus de la presse, il y a une forte ambiance. Venus d’organes différents, les journalistes n’ont pas mis du temps pour se familiariser. Dès le premier jour, c’est comme une famille. Ce qui a vite installé une atmosphère vivante. En effet, ils ont été nombreux à se chambrer durant la caravane. Voulant dire Kaolakois, le cadreur de Senenews a dit « Kaolakien ». Un vrai humoriste qui a fait rire ses confrères de Gossas à Diourbel en passant par Bambèye.

Lebone, lipone daana ame…

Là, c’était encore plus drôle. Ibrahima Kane et Mor Kharma (TFM), Aïcha Fall (L’Obs), Seynou Nourou Bâ (RFM), Ibrahima Baldé (Sud Quotidien) et le cameraman de Senenews ont été les champions de l’humour. Du « lébone, lipone, daana ame » (raconter une histoire dont on n’a jamais été témoin), il y’en avait beaucoup. Ils en ont en tout cas servi à leurs confrères qui ne tenaient plus. Tous mourraient de rire. Une manière de créer de l’ambiance après une journée très mouvementée. En tout cas, ils ne savent pas qu’écrire des textes.

Du bideunti…

C’est ce qu’on appelle raconter sa propre histoire. Mardi matin, deux journalistes ont failli rater la caravane de Sonko qui quittait Kaolack pour Kaffrine et Koungheul. Ce, parce qu’ils se sont réveillés tardivement (bideunti en wolof) au moment où leurs confrères étaient dans le bus. Il s’agit des journalistes de Sources A et de L’As. C’est Aïcha Fall de L’Observateur qui les a sauvés en leur téléphonant. Heureusement pour eux. Mais, le réveil était difficile en raison de la clôture tardive de la caravane de Sonko. Lorsqu’ils rentraient dans leurs chambres d’hôtel, il était 3h du matin. Mais le film n’a pas été raconté dans son ensemble. L’envoyé spécial de… en fait partie. Ce qui fait c’est trois au lieu de deux journalistes. Une vraie anecdote.

Mamadou Salif GUEYE (Envoyé spécial)

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