Canada : Justin Trudeau au cœur d’un scandale lié à un vieux cliché

En pleine campagne électorale, le premier ministre canadien est sujet à une vague de polémique. Pour cause, une photographie de longue date où il s’affiche avec un visage maquillé de noir, déguisé en Aladdin.

Alors qu’il se défend pour avoir l’adhésion de l’opinion publique, le premier ministre Justin Trudeau doit aussi faire face à une affaire qui écorche son image « d’homme au charisme lisse » selon Gala. Lui qui représentait jusqu’à présent un leader charismatique, sans défaut, beau et jeune. Un politicien qui s’attire même les faveurs de Melania Trump.

Une publication datant du 18 septembre, va le mettre dans un bad buzz. En effet le légendaire Time a déterré un cliché pris depuis 2001, présentant Justin Trudeau dans une posture compromettante. On y aperçoit M. Trudeau, âgé de 29 ans à l’époque, déguisé en Aladdin pour une soirée dénommée « mille et une nuits » dans l’établissement où il enseignait à Vancouver. Le détail choquant est qu’il s’est peint le visage en noir. Une pratique de l’époque appelée le blackface, qui servait à se moquer des minorités africaines. Une erreur de jeunesse que le dirigeant du Parti Libéral du Canada risque de regretter dans un contexte politique tendu.

Fort de cela, le politicien de 47 ans s’est empressé de présenter des excuses publiques à ses compatriotes. « J’aurais pas dû le faire. Et j’aurais dû savoir que je n’aurais pas dû le faire. C’était une erreur (…) Je regrette profondément. Je m’excuse profondément. Je suis vraiment désolé » a-t-il déclaré lors conférence de presse impromptue. L’époux de Sophie Grégoire a reconnu l’esprit « raciste » derrière le blackface. Il a expliqué « Je suis déguisé avec un costume d’Aladdin et je me suis maquillé. Je n’aurais pas dû le faire. C’est quelque chose que je ne considérais pas comme raciste à l’époque, mais je reconnais aujourd’hui que c’était raciste. Et j’en suis profondément désolé ».

Des excuses qualifiées de « plates » selon plusieurs médias. Tout compte fait, cette scandale reste « une épine dans les pieds » du grand défenseur du multiculturalisme d’après Voici.