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Can féminine–Maroc 2022 : «Notre participation à cette CAN a été honorable», Seyni Ndir SECK



Responsable du foot féminin sénégalais au niveau de l’instance faîtière, la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Seyni Ndir SECK a évoqué la participation des Lionnes du foot à la quatorzième (14ème) édition de la CAN féminine accueillie par le royaume chérifien, le Maroc. En effet, l’ancienne footballeuse internationale sénégalaise a, par la même occasion, fait le bilan du travail accompli jusqu’ici et les perspectives de la sélection féminine pour une qualification au Mondial Australie–Nouvelle Zélande 2023, qui serait historique.
Quel est le bilan que vous tirez de cette participation honorable du Sénégal à cette CAN ?
–Notre participation à cette CAN a été honorable pour les filles. Parce que, pour la plupart d’entre elles, c’était leur première CAN. Donc, c’est quelque chose de significatif. Déjà, l’objectif premier c’était de passer le 1er tour. Et, après l’avoir réussi, on s’est dit qu’on fera de notre mieux pour donner plus le meilleur de nous–mêmes pour le reste. Malheureusement, on a été freiné en quarts de finale. On remercie tout le peuple sénégalais, la Fédération sénégalaise de football qui nous a mis dans les meilleures conditions de performance. On a gagné la Tunisie (00, tab. 42). Un match qui nous a permis de se qualifier au Mondial. Maintenant, on va retourner au Sénégal et se préparer comme cela se doit pour jouer les barrages à fond et espérer une qualification à la prochaine Coupe du monde.
Gardez–vous espoir avec ce groupe du Sénégal qui est composé en majeure partie par de jeunes joueuses ?
–On a grand espoir vis–à–vis de ce groupe. J’ai échangé avec le président Me Senghor qui m’a fait comprendre que l’heure n’est pas à baisser les bras. Et il faut, dès à présent, continuer le travail déjà entamé. Cela veut dire que la Fédération est prête à accompagner ces jeunes filles. Et elle fera tout le nécessaire pour maintenir ce group afin qu’il soit performant aux barrages intercontinentaux afin de décrocher une qualification au Mondial.
Avec 3 places à distribuer entre 10 sélections, pensez–vous que cette équipe du Sénégal est suffisamment outillée pour se mêler à la bataille ?
–La qualification est possible. Pour moi, l’impossible n’existe pas. Tant qu’il y a vie, il y a de l’espoir. Aujourd’hui, voyez notre parcours : On a joué 5 matchs avec 3 victoires et 2 défaites. En quart de finale (contre la Zambie), on a été éliminé après prolongations et série de tirs au but. Ce qui veut dire que c’est un bilan positif. Parce que beaucoup d’observateurs ne voyaient pas cette équipe du Sénégal arriver à ce niveau. Depuis le début, il n’y a que nous, autour de l’équipe, qui avons cru à cette sélection. Pour les autres, cela a été une grande surprise de voir les Lionnes arriver à ce niveau là. Ils ne connaissent pas la vraie valeur de ces filles. Et cette campagne a permis aux Sénégalais de découvrir la progression du football féminin, notamment de cette équipe et les efforts consentis jusque–là. On est fiers de cette campagne. Et c’est aussi, pour moi, l’occasion de remercier la Fédération sénégalaise de football qui n’a ménagé aucun effort pour rendre cette équipe performante. On va continuer à travailler dans ce sens, tout en espérant des lendemains meilleurs avec cette équipe.
Qu’est–ce que cette équipe a de plus par rapport à celle de la CAN 2012 en Guinée équatoriale ?
–C’est le fait d’avoir plus de compétitions. Ce processus a été entamé pratiquement depuis 2 ans. Avec le Tournoi UFOA qu’on avait remporté. Et cela avait permis à ces jeunes là de jauger leur niveau par rapport aux équipes de notre Zone. On avait battu sur le score de 3–0 le Mali qui était parmi les favoris de ce tournoi et qui était dans le carré d’as de la précédente CAN. C’est d’ailleurs ce qui a permis à ces jeunes de croire à leurs talents. Malheureusement, le Covid avait freiné notre élan. Mais, cela n’a pas empêché l’équipe de continuer le travail. Ce qui nous a valu ces satisfactions. Cette équipe est plus compétitive que celle de la génération de 2012. On a joué plusieurs matchs amicaux avec des regroupements périodiques. Ce qui a permis à l’équipe d’être en jambes.

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