Un pousseur de brouette a restitué à la police l’argent qu’il avait trouvé sous un arbre, soit 100 millions de francs CFA, alors qu’il rentrait chez lui après le travail.

Kemda Francis nous a révélé que lorsqu’il a fini de travailler ce jeudis et qu’il rentrait chez lui, il a décidé de s’arrêter près d’un arbre et d’uriner. alors qu’il allait ouvrir son pantalon, il a vu ce papier plastique, à son approche, il a vu d’énormes sommes d’argent à l’intérieur. Il avait peur et s’est enfui au début

Il était déjà 18 heures du soir et il le laissa là et rentra chez lui. le matin, alors qu’il se rendait au travail, il s’est arrêté à côté du même arbre pour vérifier si l’argent était toujours là. étonnamment, l’argent était toujours là au même endroit.

Je n’ai jamais vu autant d’argent dans ma vie. J’avais peur que ce soit de l’argent ritualiste et en même temps, je pensais que les voleurs l’auraient laissé là et auraient peut-être oublié l’endroit. C’est pourquoi j’ai décidé d’apporter l’argent à la police pour qu’elle puisse décider quoi faire avec.

le pousseur âgé de 31 ans nous a dit qu’il n’avait jamais volé de sa vie auparavant, c’est pourquoi il a décidé de rendre l’argent à la police.

Une fois que j’ai rendu l’argent à la police, ils l’ont comptée, ce qui représentait 100 millions de FCFA. ils m’ont donné 5 millions de francs CFA et m’ont dit de ne pas en parler à personne de l’argent ou qu’ils m’arrêteraient et me mettraient en prison pour vol . J’ai quitté le poste de police avec 5 millions de FCFA avec lesquels j’ai acheté mon terrain et commencé à construire ma maison dans le village.

le jeune homme qui regrette à présent pourquoi il a donné l’argent à la police a déclaré qu’il pensait pouvoir le restituer à son propriétaire à l’issue d’enquêtes mais que, d’après tous les indices, ils se sont partagé l’argent. Il a dit qu’il n’avait pas peur d’être arrêté puisqu’il avait enregistré tout ce qui s’était passé au commissariat le même jour.

le jeune homme a repris son travail de pousseur sans pouvoir terminer la maison qu’il a commencé à construire dans son village